16ème dimanche du Temps Ordinaire – 23 juillet 2017
Mt 13, 24-43
Frères et sœurs, ces paraboles du Royaume nous plongent au cœur de la vie de Dieu, au cœur de notre vie où Dieu veut que nous vivions de sa vie. En cette période de fin d’année scolaire et de période estivale, ces paraboles nous rejoignent. De quoi est fait notre champ en cette fin d’année scolaire ? Bon grain et ivraie probablement.
Qu’est ce que c’est bon là encore de voir Dieu qui sème et sème encore du bon grain en nos vies, un grain qui pousse avec l’ivraie et qui je crois nous tient. Quelle espérance de croire qu’en lui ce qui est ivraie est brulé, pour vivre de sa vie, de ce qu’il est ! Si le Seigneur nous invite à reconnaître ce qui peut être ivraie en nos vies et que son Esprit nous y aide, il nous invite à une certaine prudence.
Les disciples veulent se jeter sur l’ivraie des autres : qui sommes nous pour faire cela ? Seul Dieu juge.
Une invitation à la prudence en nos vies : oui discerne, cherche à te convertir, retrousse toi les manches, cela ne se fera pas sans toi : mais l’idéal n’existe pas. Le champ immaculé de bon grain n’existe pas. Bon et mauvais se côtoient et chaque soir, dans le travail l’Esprit : l’ivraie est brûlé pour repartir pardonné et espéré en ce monde où se trouve à la fois pleurs et grincements de dents et prémices du royaume.
Prudence, Dieu seul connaît les cœurs, Dieu seul est vraiment capable de discerner ce qui est bon grain de l’ivraie en nos vies. Une invitation à faire confiance de ce qu’il sème en nos vies, que progressivement en lui ce qui est à brûler sera brûlé.
Les deux autres paraboles se rejoignent : qu’est ce qui dans cette année écoulée ou durant cet été semblent être graine de moutarde qui donnera un grand arbre pour accueillir les oiseaux du ciel, qu’est ce qui est levain qui fera monter toute la pate ? Chacun saura mais une prière personnelle ou à plusieurs ou un temps de vacances ensemble où on se retrouve en couple ou en famille n’est il pas une belle petite graine de moutarde pour nos vies ?
