Nous recevons tous le même appel à la sainteté, c’est-à-dire à la ressemblance du Christ, un seul cœur et une seule âme avec lui, le Fils de Dieu. C’est la manière dont nous accueillons l’Esprit Saint, dont nous le laissons travailler en nous, le laissons travailler en nous, qui fait la différence entre ceux que l’Église reconnaît comme saints et le commun des mortels. Il n’y a pas de différence de nature mais de degré dans la sainteté. La sainteté est la même, de siècle en siècle, d’un continent à l’autre, car c’est le même Esprit qui agit et transforme des vies, dans la diversité des caractères et des cultures.
Entre saint Carlo Acutis et saint Jean-Marie Vianney, entre sainte Thérèse de Lisieux et sainte Thérèse d’Avila, entre saint Thomas d’Aquin et saint François d’Assise, entre sainte Jeanne de Chantal et sainte Joséphine Bakhita, entre les apôtres eux- mêmes, que de différences de personnalités, d’époques, de cultures ! Et pourtant un même amour du Jésus, une même ardeur qui a poussé les uns à se dépouiller de tout, d’autres à écrire des livres, à fonder un ordre religieux ou une famille pleine d’amour, à s’engager comme prêtres, comme missionnaires ou accepter le martyre en pardonnant à leurs tortionnaires. Autant de façons de suivre Jésus, de se donner à lui dans l’amour de Dieu et des autres, dans la prière et dans l’action.
Les « oui » à l’Esprit Saint produisent des merveilles – des miracles – et les « non » nous limitent, nous handicapent, nous rabougrissent le cœur, et peuvent nous détruire, sans compter le mal que nous pouvons faire à d’autres personnes. Le Seigneur œuvre encore parmi nous, en nous, et rencontre un accueil généreux ou de multiples obstacles. Comme nous ne savons pas le fond du cœur de ceux qui nous sont les plus proches, il nous faut toujours les confier à la miséricorde du Seigneur, comme nous devons le faire chaque jour pour nous- mêmes.