32ème Dimanche ordinaire – 10 novembre 2019 (2)
2019 11 10 B Homélie 32ème Dim 2019 (à 11heures avec trois baptêmes)
Naissance ! Ce mot évoque immédiatement un autre mot, une réalité : la Joie ! C’est cette réalité qui a accompagné la naissance d’Alexis, de Syméon et de Côme.
Joie pour les parents, les parrains et marraines la famille et tous les proches.
Même si, de temps en temps un problème de santé vient assombrir la naissance ou les premiers mois d’un enfant, la joie est quand même là, et bien, on va se battre ! Comme il va falloir travailler pour donner à nos enfants la famille qui va les aider à grandir physiquement et spirituellement, nous battre pour leur transmettre une planète, une création digne de Dieu qui nous l’a donnée pour en prendre soin.
Et nous avons la chance, grâce à nos frères juifs et surtout à notre frère Jésus le Christ, d’avoir un Dieu qui n’est pas à craindre mais à aimer.
Un Dieu à aimer, proche de notre vie qu’il nous invite à construire avec un repère : Jésus, Jésus tout entier, avec ses paroles, ses actes et sa relation à Dieu le Père. Nous avons entendu dans la première lecture comment l’apôtre Paul s’adresse à la toute jeune communauté de Thessalonique : il les appelle ‘frères’, il attend, pour eux, beaucoup de la part de Dieu et de Jésus Christ : amour, espérance, réconfort, solidité en tout ce qu’ils peuvent faire. On est loin de la vision des Sadducéens qui n’imaginaient le monde que se reproduisant éternellement à l’identique, avec une femme et puis une autre après chaque décès.
Paul, lui, nous parlait de la Parole du Seigneur Dieu comme poursuivant sa course, favorisant un monde à renouveler sans cesse vers une fraternité véritable, puisque nous sommes frères, filles et fils de Dieu, ses enfants.
En même temps que naissent nos enfants, un monde est à faire naître, une société est à faire exister, à faire grandir, un peu comme les parrains et marraines, et nous tous communauté d’Église, engagés avec tous les parents.
Seigneur, donne-nous de bien vivre notre vocation de baptisés.
