1er dimanche de Carême – 10 mars 2019 – samedi

Dans Homélies

Luc 4, 1-13

Frères et sœur Jésus est tenté au désert comme nous-mêmes dans nos vies. Autour des tentations, j’aimerais aborder quatre points. 1) En quoi les tentations sont traitres ? 2) Les conséquences en nos vies 3) Quelques moyens pour s’en sortir 4) Les fruits de cette lutte contre nos tentations.

Si vous prenez les 3 tentations qui se posent à Jésus chacune des tentations est bonne. La nourriture est nécessaire et la multiplication des pains sera même réalisé par Jésus, 2ème tentation l’établissement d’un royaume : ce sera tout le but de la vie de Jésus 3ème tentation le fait de se jeter dans la mort sera bien ce que Jésus fera sur la croix. Si nous prenons quelques-unes des tentations de nos vies : les abus de pouvoir, de violence, toute forme d’égoïsme, de mise en place de fonctionnements qui ne respectent pas notre terre ou une solidarité économique à proximité et à l’échelle mondiale, la tentation de l’alcool et d’images sur internet inappropriées car brutales, animales ne respectant pas la dignité des personnes, et la beauté de l’amour : toutes ces tentations ont une base, quelque chose qui est visé au départ qui est bon et qui nous attire ! Dans le travail de l’Esprit, dans la prière, grâce à la Parole comme le texte nous y invite débusquons ce qui est perverti dans chacune des tentations.

Les conséquences de ces tentations, dans lesquelles nous chutons, c’est qu’elles nous laissent insatisfaits. Une insatisfaction qui entraine culpabilité, tristesse, des quêtes toujours plus effrénées. Nous laissant croire à la toute puissance, à un bonheur facile, à un semblant de paix, c’est tout le contraire qui se passe. Nous percevons que nous ne sommes pas ajustés aux autres, à Dieu, à nous-mêmes.

Alors divers moyens pour luter contre ces tentations. Très souvent chacune de tentations relèvent de blessures psychologiques. Le travail avec un psychologue peut être utile. Il nous permet de mieux comprendre notre histoire et les fonctionnements que nous avons mis en place en nos vies. A ce travail psychologique sans confusion s’associe le travail spirituel. L’un et l’autre sont liés et s’apportent mutuellement. Comment la prière est le lieu où je ressens, un amour qui me porte, qui me permet de faire lumière et vérité sur ma vie, de me réajuster par rapport à moi-même, aux autres et à Dieu. Le jeun et le partage seront d’autres moyens pour mener ces combats en nos vies.

Les fruits de cette lutte contre nos tentations, c’est de s’associer comme Jésus à toute l’humanité pour la confier au Père. Je crois que pendre en compte nos incomplétudes et nos fragilités, sans les combler tout de suite par des subterfuges, c’est de percevoir avec une grande joie, qu’au cœur de nos manques, nous sommes à notre place, en train de grandir et d’avancer, en quête de son amour, de l’amour des autres pour qu’ils nous comblent, c’est entrer sur un chemin d’espérance, fondée sur la résurrection de Jésus où au cœur même de nos chutes, nous croyons que dans son amour, il nous en sauve et nous libère, nous donnant de sortir du oh ce n’est pas à mon âge que je vais changer ou de sortir du à quoi bon, à quoi bon je rechute toujours. Bon chemin de carême !

 

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