1er dimanche de Carême – 10 mars 2019 – dimanche

Dans Homélies

Cher jeune, merci pour cette fête de la foi, pour votre prise de parole sur ce chemin de foi qui est le vôtre. La foi, la prière, la relation à Dieu je crois en effet que c’est un grand moyen, une grande force, une grande source dans nos vies pour être heureux, pour mener notre vie vers ce qui fait sens dans notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes, pour vivre de cette paix que nous souhaitons en nos vies, avec les autres, avec Dieu. J’espère que ce que temps de partages, chers adultes sur la vie dans l’Esprit de Dieu vous a permis de découvrir cela. La vie dans l’Esprit comme le montre l’évangile, c’est aussi nous aider à être heureux en repérant ce qui dans nos vies ne nous rend pas heureux ou ne rend pas heureux les autres.

C’est ce qui est présenté aujourd’hui dans l’évangile des tentations de Jésus. Chacune des tentations de l’évangile comme celles qui touchent à nos vies les abus de pouvoir, de violence, toute forme d’égoïsme, de mise en place de fonctionnements qui ne respectent pas notre terre ou une solidarité économique à proximité et à l’échelle mondiale, la tentation de l’alcool et d’images sur internet inappropriées car brutales, animales ne respectant pas la dignité des personnes, et la beauté de l’amour ont au départ une base, un fondement qui est bon mais ensuite qui nous perd, nous rend triste et ne nous comble pas.

J’aimerais prendre l’exemple de la tentation du paraître. Paraître cool, bien habillé ou mal habillé parce que ça fait encore mieux qui peut vous toucher mais en fait nous concerne tous. Au départ, dans cette tentation, il y a quelque chose de bon qui je crois est l’amour de soi-même. Ce manque d’amour de soi-même est souvent pour vous mais là encore pour nous tous, bien souvent une blessure. Et cette recherche de s’aimer soi même devient une tentation avec des actes qui ne rendent pas heureux quand cela devient une course pour toujours acheter de nouveaux fringues ou quand pour se mettre en valeur, j’écrase les autres.

Face à toutes ces fragilités et à tous ces actes dans nos vies qui ne nous rendent pas heureux ou qui ne rendent pas heureux les autres, je crois que nous pouvons nous appuyer sur divers moyens pour être plus libres, pour qu’au cœur même de ces chutes et de nos difficultés, nous grandissions, nous puissions vivre en disant, je suis heureux de ce que je vis, cela fait sens !

Je crois que le travail psychologique nous aide à mettre des mots et à mieux comprendre notre histoire et à mieux comprendre notre fonctionnement : qu’est ce qui se joue dans nos comportements ? Je crois aussi que la prière est complémentaire à ce travail psychologique car dans les mains de Dieu, je suis aimé, soutenu, pardonné, guidé, espéré et sauvé.

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