Homélie 3ème dimanche de Pâques- 18 avril 2021

Dans Homélies

Luc 24, 35-48

Frères et sœurs, la Parole d’aujourd’hui nous interpelle, dans la première lecture comme dans l’évangile sur le fait d’être des témoins. Des témoins de quoi ? Les trois lectures insistent sur le fait d’être des témoins du Salut de Dieu qui nous sauve du péché et nous invite par là même à la conversion pour et n’oublions pas le pour : pour une vie avec plus de joie, de sens et de paix (la paix soit avec vous). Mon accompagnateur spirituel synthétiserait en quelques mots : être dans la joie d’être des pécheurs pardonnés.

Nous sommes invités à témoigner par nos paroles et par nos actes d’amour et de justice. Si le témoignage se fait dans le respect des uns et des autres, pourquoi s’opposer sur nos manières de faire ?

Nous sommes invités à être des témoins de manière personnelle et grâce au soutien de la communauté. Notre paroisse avance mais elle devra aller plus loin dans le témoignage explicite. Quand tu es prêt à faire du porte à porte pour parler politique, je crois que tu es prêt pour parler de foi, d’amour et de ce qui donne sens à nos vies avec des personnes qui ont des convictions différentes et chez qui nous pouvons aussi contempler l’œuvre de Dieu. Être des témoins, c’est faire l’expérience comme les disciples d’Emmaüs qu’au cœur du témoignage ma foi grandit et le Christ se rend présent.

Pour être des témoins du salut de Dieu, nous devons faire l’expérience personnelle du salut. Nous témoignons de ce nous vivons ou tentons de vivre. L’évangile nous donne diverses pistes :

  • Vivre cette expérience de paix en lui au cœur de toutes nos peurs et préoccupations
  • Vivre de l’Eucharistie où je le reconnais à la fraction du pain,
  • Vivre de sa Parole qui me donne de contempler Dieu et qui me rejoint, me fait grandir, me donne d’être éclairé et d’être aimé.
  • Vivre de sa présence au cœur de notre humanité, c’est comme cela que j’interprète la demande de voir ses mains et ses pieds et la demande du bout de pain par Jésus.
  • Et puis vivre de sa résurrection au cœur de son pardon qui me donne de faire le point, de me convertir dans son amour, dans cette confiance que je peux renouveler en lui : quelle paix et quelle joie ! Pourquoi recevoir ce sacrement du pardon que tous les 36 du mois : profitons de ce beau sacrement de la miséricorde qui donne d’avancer et de percevoir sa paix, son amour, son salut.

Oui frères et sœurs soyons des témoins de cette expérience personnelle d’être des pécheurs pardonnés !

Damien Guillot, curé.

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