3ème dimanche de Carême – 19 mars 2017

Dans Homélies

Ex. 17, 3-7 / Ro. 5, 1-2. 5-8 / Jn.4, 5 – 42

Deux groupes s’expriment et prient avec notre communauté ce matin.
Un premier groupe qui s’est formé pour l’occasion afin de recevoir le sacrement des malades. Ceux qui le demandent ont de l’inquiétude concernant leur santé physique ou morale ; cela peut aussi être lié à l’isolement ressenti ou d’autres raisons, avoir le besoin de frères qui leur soient attentifs, véritables signes de la présence de Dieu, et de la force de son Esprit saint.
Un autre groupe partage la prière de ce dimanche, tous des retraités. L’âge de la retraite, c’est souvent une période de grande occupation avec les petits enfants, du bonheur, et de la fatigue ; des engagements associatifs aussi ; et c’est également une période où l’on voit ses forces, ses capacités diminuer tout doucement, des amis s’en aller, des arrachements difficiles à vivre. Ces retraités, avec l’aide du M.C.R, mouvement chrétien des retraités, se retrouvent régulièrement pour partager sur la place qu’ils ont à garder auprès de leurs proches, de leur entourage, dans la société et dans l’Eglise, pour partager toutes les questions qu’ils se posent, pour s’aider à garder le tonus.

La fragilité de santé qui touche les deux groupes que j’évoque, est vécue différemment par les uns et les autres et pourrait les amener à se replier sur eux-mêmes. La rencontre avec la Parole de Dieu, portée par une communauté de croyants, permet de n’être jamais seuls. Notre Dieu est un « Dieu avec nous », un « Dieu en nous », par son Esprit Saint qui nous a été donné, comme l’exprimait saint Paul. Jésus rencontre la samaritaine ; elle est touchée dans sa vie par une blessure affective, 5ème mari… Il lui dit : “l’eau que je donnerai deviendra une source d’eau jaillissante pour la vie éternelle”. Elle avait besoin de parler, il a suffi que Jésus se situe en étant lui-même demandeur du service d’un peu d’eau, pour qu’elle s’ouvre à lui, avec sa blessure.

Avoir besoin de celui qui est en difficulté, c’est valoriser ses capacités à donner, c’est le faire exister dans sa dimension d’homme ou de femme, reconnu et aimé par Dieu. Nous avons la chance d’avoir ce sacrement des malades, célébré en Eglise, pour nous dire cette bienveillance de Dieu, Dieu qui touche notre front, notre bouche et notre cœur, pour continuer à dire : « gloire à toi Seigneur », proche de tous les souffrants.

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