23è dimanche du Temps Ordinaire – 4 septembre 2016

Dans Homélies

Luc 14, 25-33

Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère : passe encore mais à sa femme, ses enfants et puis qui ne porte pas sa croix et puis qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient : ne peut pas être mon disciple.

Ouaouh ! C’est chaud aujourd’hui ! Personne n’est parti fâché par cette Parole ?
Je trouve que ces paroles qui interpellent et qui sont difficilement compréhensibles nous posent plusieurs questions.

Premièrement quelle confiance ai-je dans cette Parole ? Est-ce je crois que cette Parole est inspirée de Dieu, que les hommes et les femmes qui ont écrit ces textes étaient travaillés par l’Esprit de Dieu comme cet Esprit qui travaille nos cœurs pour que cette Parole soit en nos vies paroles de vie ? Oui dans la confiance comment entendre ces paroles ?
Tout d’abord il nous faut voir l’importance du contexte de ces paroles de Jésus qui s’adresse aux foules. Il est celui de sa montée à Jérusalem où il sait que probablement ça va mal tourner et que par amour il lui faudra donner sa vie. Je crois que ces paroles exigeantes sont à entendre comme : « fonde tes engagements et l’amour de tes proches en Dieu ! » Ton amour premier en lui te donnera de faire grandir ton amour pour eux, en lui tu trouveras la force de dialoguer, de pardonner, d’avancer dans une direction qui vous rendra heureux. La croix, les croix que nous avons à porter, nous n’avons pas besoin d’aller les chercher très loin, ce sont celles en nos vies, en celles de nos proches, en celles de celles et ceux qui souffrent en notre monde. Alors en lui, avec lui, par lui : porte ce qui est croix en ta vie.

2ème question à nous poser par rapport à notre rapport à la Parole de Dieu grâce à ces paroles exigeantes ? Est-ce que je lis ces textes comme nos frères juifs nous y invitent en ayant toute la Parole de Dieu dans nos cœurs ? Ne réduisons pas la parole de Dieu à une phrase.
Vous l’avez entendu cette première lecture magnifique de la Sagesse : « Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ? » et le psaume que j’aime beaucoup : « A tes yeux Seigneur, mille ans sont comme hier et sont comme un jour ». Cela manifeste Seigneur ton infinie confiance en nous et ton infinie patience avec nous.

Merci Seigneur pour ces paroles qui réveillent et qui interpellent qui nous poussent à nous poser comme dans l’évangile pour voir comment cette année nous allons conduire notre vie pour moins la subir, pour vivre de toi, de ton amour dans l’infini patience de ta bonté.

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