5ème dimanche de Carême – 2 avril 2017

Dans Homélies

Ez. 37, 12-14 / Ro. 8, 8-11 / Jn. 11, 1-45

La première lecture avec le prophète Ezéchiel nous a emmenés vers la fin du 6ème siècle avant J.C. Un bon nombre des habitants d’Israël est déporté, emmené en exil à Babylone, un exil qui va durer 50 ans ; on imagine la souffrance, le désespoir que cela a entraîné, ils sont anéantis, dans le néant, comme morts dans des tombeaux. C’est ce qui explique le langage du prophète Ezéchiel, il apporte l’espérance de la part de Dieu qui s’engage: « je vais ouvrir vos tombeaux, je vous ramènerai sur votre terre, ô mon peuple et vous aurez en vous mon esprit. »

Dieu se présente comme libérateur de ce qui leur a fait perdre l’espérance. Cela peut nous faire penser à un certain nombre de situations qui blessent notre vie, aujourd’hui personnellement ou dans nos sociétés et aux efforts qui sont faits pour en sortir. Il y a le travail de l’ACAT, chrétiens pour l’abolition de la torture et de la peine de mort ; des dizaines d’équipes en France qui travaillent pour le respect de l’homme partout dans le monde, il y a le travail des associations qui luttent ici contre les violences et la maltraitance.
Il y a l’action du CCFD, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire, pour le soutien des paysans dans le monde, pour qu’ils vivent sur leurs terres et du produit de leur terre ; non pas assistanat mais formation d’acteurs du développement, là-bas. Et nous pouvons soutenir cet effort, ici, à des milliers de Kms, entre autres par les enveloppes du CCFD.

Avec l’évangile d’aujourd’hui c’était la rencontre de Jésus, saisi d’émotion, bouleversé par la mort de son ami Lazare ; il pleure, ‘voyez comme il l’aimait’. On enlève la pierre qui ferme le tombeau et Jésus dit : « Lazare, viens dehors ! ». Et Lazare se lève ; ce n’est pas une résurrection, car il connaitra plus tard la mort définitive, c’est une réanimation, comme celles dont nous sommes capables par nos activités, par notre soutien les uns des autres ; paroles et gestes de fraternité qui remettent debout ou qui maintiennent debout ceux pour qui la vie n’est pas tendre, ici et là-bas.

Le baptême nous fait plonger à la suite du Christ, dans cette manière de vivre et d’aimer qui est celle de Jésus le Sauveur. Léonie, tu fais aujourd’hui, tes premiers pas avec la communauté des chrétiens ; tu vas apprendre par ta famille et par nous tous à faire connaissance avec Dieu qui nous aime comme un Père et accueillir son Esprit d’amour comme une fille de Dieu.
Aujourd’hui, tu réveilles en nous, notre baptême, merci.

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