12ème dimanche du temps ordinaire– 25 juin 2023

Dans Homélies

Si je demandais de compter très vite en peu de temps jusqu’à combien compteriez-vous ? Réponse des enfants (entre 10 et 20)
100 000, 150 000 cheveux, sans compter ceux qui sont en train de tombés, c’est jusque-là que Dieu nous connait.
Bien plus que nous même et nous sommes inestimable pour lui.

Invitation

Dans les textes d’aujourd’hui, nous sommes confrontés à l’épreuve, où nous pouvons parfois nous sentir démuni face à la mort ou à la solitude, par exemple lors du décès de Jocelyne ou, comme Jérémie, dans la 1ère lecture, qui se sent même rejeté par ses amis.
Cependant, au cœur de ces épreuves, nous sommes invités à découvrir 3 étapes qui transforment nos épreuves en chemins de vie.

1)    La foi
La 1ère étape est la foi. Animée par le courage et la confiance, elle nous apporte la paix en Dieu, même au milieu des épreuves.

Comme Isabelle l’a partagé samedi lors du temps d’action de grâce et d’onction des malades à Saint Julien pour la guérison de Serge, son mari : la découverte de la prière dans les moments où la mort est proche apporte une paix qui nous permet d’accueillir et de traverser ces moments difficiles.

2)    La vérité
La foi est étroitement liée à la vérité, non pas ma vérité, mais celle de Dieu. Comme le dit saint Augustin, cette vérité est une lionne. Nous n’avons pas à la défendre, nous devons la laisser s’exprimer.

Cette vérité n’est pas celle des grands discours, mais celle que nous portons au plus profond de nous-mêmes, c’est notre relation avec Dieu notre Père. Celle que Jésus nous murmure au creux de l’oreille.

Cela nous ouvre à l’amour du Père

En effet, au cœur de ces textes, vécus dans la solitude, se dessine l’image du Père. Chacun de nous a un père avec ses qualités et ses défauts, un père qui a contribué à notre construction personnelle.

Mais Notre Père céleste, annoncé par Jésus, n’est pas un père ‘portefeuille’ qui serait à ma disposition pour répondre à mes besoins matériels ou assurer ma protection, mais un père attentif et aimant respectant ma liberté.

Un Père qui m’envisage, qui voit le meilleur en moi, qui me connaît mieux que moi mêmes, comme en témoigne le fait qu’il connaît même le nombre de mes cheveux.

Ce Père qui souhaite que nous soyons des hommes et des femmes debout en favorisant notre épanouissement dans toutes nos dimensions, quelle que soit notre situation et les épreuves de nos vies.

Il nous connaît, il nous aime et il est présent à nos côtés.

3)    Le Témoignage
En prenant le temps de nous arrêter, de prier, d’ouvrir nos yeux à cette relation, à cet amour, nous découvrons, grâce à lui, ce chemin de vie et nous ne pouvons que témoigner avec gratitude de sa présence, car il est là, avec nous, par son amour bienveillant et agissant dans le secret.

Padre Pio l’exprime ainsi : “La confiance en Dieu déplace les montagnes de peur et ouvre les portes de la liberté intérieure.” La liberté du témoignage envers et contre tout.

Conclusion

Je nous invite, donc, à laisser Dieu agir et transformer nos vies et nos épreuves en actions de grâce, à travers notre foi, en vérité.

Cette vérité sur nous-mêmes nous ouvre à la joie du témoignage. Je vous encourage à vivre ce témoignage avec courage et joie, en reconnaissant que nous avons Dieu comme Père, même dans la simplicité de notre quotidien au travail, pour les examens et sur nos lieux de vacances pour ceux qui le sont déjà.

Ne laissons pas dans nos cartables de l’année dernière cette joie d’avoir Dieu pour Père !

Cyril Malecot, diacre

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