16ème Dimanche ordinaire – 21 juillet 2019
Si cet évangile, a pu faire couler beaucoup d’encre sur la question de la vie contemplative ou vie active dans le service, je crois que ce texte est à mettre dans la perspective de l’évangile qui précède toute juste cet évangile ? Et quel est-il cet évangile qui précède ? C’est bien celui de la semaine dernière, du samaritain.
Cet évangile dit du bon Samaritain, insiste sur ce fait de se faire le prochain de tout homme et toute femme. Nous avions même vu comment Dieu en Jésus Christ à travers cette figure de cet étranger samaritain pend soin de nous. L’évangile de Marthe et Marie, ne nous invite pas à choisir entre service du frère ou relation à Dieu dans l’écoute de sa Parole dans la prière. La meilleur part signifie que les deux parts sont bonnes et nécessaires. Si Jésus parle de la meilleur part, je crois qu’il nous invite à nous poser deux questions :
– 1ère : En qui trouvons-nous la source de nos actions, à qui remettons nous tout ce que nous avons vécu ?
– 2ème Notre façon de vivre et d’être au service, nous laisse t’elle la possibilité d’honorer cette relation dans l’intimité et le silence à l’écoute de Dieu ?
Sur la première question : en qui trouvons-nous la source de nos actions, à qui remettons nous tout ce que nous avons vécu ? Je crois que l’Eucharistie est un bon exemple de cela. Comment cette eucharistie : à travers ce rassemblement, la Parole écoutée, cette vie donnée dans ce pain et ce vin pour que nous en vivions, pour que nous vivions de ce salut offert en Jésus Christ transforme et porte ce que nous allons vivre séparément et ensemble, cette semaine. Comment ce qui a été vécu séparément et ensemble durant cette semaine comme des choses bonnes mais aussi comme difficultés est déposé dans cette Eucharistie, dans les mains de Celui qui nous envoie. C’est ce qui me gênait à SFR cette première année où j’étais là. Quel sens cela avait il de voir ces jeunes animés la messe, de voir de nombreux paroissiens ne pas prendre leur place, de ne pas se connaître entre eux, de ne pas connaître les autres membres des deux autres clochers ? Avions-nous l’impression de remettre ensemble notre participation au Royaume de Dieu, avions-nous l’impression d’être envoyés ensemble ?
Sur la deuxième question, notre façon de vivre, d’être au service, nous laisse t’elle la possibilité d’honorer cette relation dans l’intimité et le silence à l’écoute de Dieu ? Vivons-nous dans un activisme où nous nous perdons ? Qui cherchons nous, que cherchons nous dans ce que nous vivons, cherchons-nous, nous même ou Dieu ? Où avons-nous l’impression de nous perdre ? Le Seigneur nous rappelle la meilleur part : avoir le temps d’être dans son intimité, connecté à lui, transformé, soutenu, guidé, aimé de lui ! Que ce temps de vacances frères et sœurs, nous donne d’expérimenter cette meilleur part.
En cet été, lorsque la chaleur revient dans les villes et où ces dernières se vident pour les congés, de nombreuses personnes restent seules. Nous te prions Seigneur pour toutes les personnes seules, que tu puisses les entourer de ton amour et de ta grâce.
Lorsque la plupart d’entre nous partent en congés, une partie des travailleurs restent à leur poste pour assurer la continuité de service. Nous te prions Seigneur pour ces travailleurs, en particulier les soignants, les pompiers, qui seront à leur poste pour les vacanciers et aussi pour ceux qui restent à Villeurbanne.
L’Église se transforme, notre communauté paroissiale aussi. A la rentré de septembre, nous aurons l’occasion de fêter le nouveau nom de notre paroisse Notre Dame de la Fraternité. Seigneur, nous te rendons grâce pour nous faire marcher sur la route de l’accueil et de la fraternité et nous te prions pour que nous puissions toujours être en capacité de nous ouvrir à notre quartier, notre entourage.
Le baptême est l’occasion pour la communauté d’accueillir dans la famille chrétienne un nouvel enfant. Seigneur, nous te confions les familles, qu’elles puissent accueillir en leur sein la joie de ton amour, de ton pardon et de ta paix, et le transmettre autour d’elles.