15ème Dimanche ordinaire – 14 juillet 2019

Dans Homélies

Luc 10, 25-37

Frères et sœurs nous connaissons la théorie ! Comme de bons prêtres et de bons scribes, nous connaissons la théorie. La théorie c’est aimer Dieu, les autres et soi même et tu verras tu seras heureux tu seras déjà dans ce que l’on appelle la vie éternelle une communion d’amour. J’entends l’enjeu dans la Parole d’aujourd’hui de se laisser saisir par l’Amour.

Laissons-nous saisir par la Parole. Elle est tout près de toi cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. Comment en ce temps de vacances nous pouvons prendre le temps de lire la Parole, de la prier, de la partager avec ses deux testaments, symbolisée par les 2 pièces laissée à l’aubergiste.

Laissons nous saisir par l’autre et quel que soit l’autre. Nous sommes invités par Jésus à nous faire le prochain de toute personne rencontrée et non pas uniquement des gens de mon peuple, des gens comme moi. C’est l’expérience très touchante que je constate auprès des paroissiens engagés à Solidarité Espérance auprès des personnes migrantes. C’est l’expérience que nous avons eu avec les jeunes la semaine dernière au cours de notre pèlerinage sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Claire de la paroisse de Thurins qui nous ouvre sa maison, sa piscine, nous prépare le repas alors que nous débarquons à 12 et qu’elle ne connait personne d’entre nous. C’est l’expérience qu’elle-même a vécu dans de nombreux pays. Quel témoignage en acte pour tout le groupe !

Et puis en ce temps de vacances laissons-nous saisir par le Christ comme nous y invite cette magnifique méditation des Pères de l’Église sur cette parabole du Samaritain. Samaritain signifie gardien. Gardien de l’humanité, gardien de l’amour. Ils voient dans le Samaritain cet étranger, Dieu qui reste pour nous, un étranger, venu d’ailleurs, qui est saisi aux entrailles et c’est le sens du mot miséricorde être saisi aux entrailles comme des parents avec leurs enfants, saisi par cette humanité qui se détourne de lui de Jérusalem, de cette humanité symbolisé par cet homme blessé qui descend dans la mort, figure d’Adam. Il voit dans l’utilisation cette cette huile et du vin une méditation sur les sacrements du baptême de la confirmation de l’Eucharistie comme force, grâce, soutien pour la route. Il voit dans la figure de l’auberge, l’Église l’hôpital de campagne dont nous parle le pape François invitée à prendre soins de cette humanité que le Christ nous confie.

Oui frère et sœur je vous souhaite dans ce temps de vacances de faire cette expérience, de vous laisser saisir par celui qui peut prendre soin de nous au plus intime de nous-mêmes !

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