18ème dimanche du Temps Ordinaire – 5 août 2018

Dans Homélies

Jean 6,24-35

Un signe, Seigneur fait nous encore un signe et nous croirons !!!

Mais combien de signes nous faut-il ?

Saurions-nous même les voir ?

Nous sommes insatiables, comme cette foule qui suit Jésus, parce qu’il les a nourri et qui voudrait qu’il en soit ainsi tous les jours. Seigneur, fais des miracles, fais retomber la manne du ciel, procures nous du pain que nous n’ayons plus à peiner…

Mais Jésus nous met en garde quant à notre appétit, à notre soif de posséder « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour celle qui donne la vie, la vie éternelle ».

Travaillez aux œuvres de Dieu, Croire en celui qu’il nous a envoyé, croire que sa parole est vrai pain de vie, Pain de la vraie vie.

Croire que tout nous a été donné, et vivre sans plus attendre d’autres signes mais en étant signe nous-même.

Placer notre confiance, notre espérance en Jésus, mais la placer en Vérité, « que nous en soyons renouvelés, que nous revêtions l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité » Ce sont les paroles de Paul dans la deuxième lecture.

Homme saint, Homme juste, conforme à la vérité, Voilà comment Dieu nous a créé, comment il nous a voulu en sa vérité ! Et il attend simplement de nous, que nous vivions en tant que tel.

Travailler à l’œuvre de Dieu c’est faire vivre ce qu’il a créé comme il l’a voulu qu’il soit. Christ nous dit que c’est par lui que cela devient possible, en croyant qu’il est le pain du ciel envoyé par Dieu…

Rien ne se fera sans nous, sans notre volonté profonde de vivre de la vie de Dieu, Jésus est là avec nous, il attend que nous lui apportions nos cinq pains et nos deux petits poissons, fruit de la terre, don de Dieu, et du travail des Hommes.

C’est dans cette Foi, en accueillant l’Esprit Saint, que nous sommes appelés à devenir cet homme nouveau. Capable de voir, et de recevoir, ce pain du ciel en Jésus qui s’offre en nourriture, lui le verbe de Dieu, le pain de vie qui fait de ceux qui le reçoivent son corps bien vivant, son Eglise, signe pour le monde qu’il est le pain de la vraie vie.

Alors, et si nous profitions de ce temps d’été, de ce temps de vacances où nous pouvons relâcher la pression, pour ne plus nous cacher derrière toutes nos obligations, nos taches si essentielles à notre vie, pour oser traverser sur l’autre rive et rejoindre Jésus, non pas pour manger gratis, mais prendre le temps de se nourrir de sa parole et de la laisser nous transformer, que nos vacances soient porteuses de vie, et que Christ soit notre bel habit de rentrée.

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