Veillée pascale – 31 mars 2018
Mc 16, 1-7
Frères et sœurs, l’équipe de préparation de cette veillée a voulu montrer comment au cœur de nos fragilités et de nos nuits la résurrection de Jésus peut être source d’espérance et de lumière.
Peut-être, pour cela, nous devons percevoir comme pour ces femmes de l’évangile comment Dieu en Jésus-Christ les précède. Elles se lèvent de bon matin mais déjà le jour est levé, elles se demandent qui nous roulera la pierre mais déjà la pierre est roulée. Face à ce qui nous parait bouché, impossible en nos vies comment en Jésus, en son amour partagé et vécu en notre humanité, des issues s’ouvrent.
Et comme pour ces femmes, il nous est annoncé que Jésus nous précède en Galilée. C’est en Galilée que ces hommes et des femmes vivaient et travaillaient, qu’ils ont fait la rencontre de Jésus et qu’ils vont faire l’expérience ensuite dans ce même quotidien de la présence du Ressuscité.
Il en est de même pour nous, c’est au cœur de ce que nous vivons ici, dans notre monde, dans notre société, au cœur de ce qui peut être nuit, de nos nuits que nous sommes invités à découvrir Dieu fait homme en Jésus ressuscité présent dans notre prière, dans l’autre rencontré, dans sa Parole et dans son eucharistie. Sa résurrection nous le croyons est la nôtre : qu’est ce qui aurait besoin de ressusciter en nos vies en notre monde ?
Frères et sœurs, comme ces femmes, malgré les peurs, les difficultés, nous sommes appelés à croire et à faire confiance à cette bonne nouvelle qui transforme une vie. Soyons témoins, vivant de cette bonne nouvelle de la résurrection de Jésus dont notre monde a tant besoin.