5ème dimanche du Temps Ordinaire – 4 février 2018
Mc 1, 29-39
Frères et sœurs, dans ce dimanche Kt nous avons tous chercher à mieux comprendre qui est Jésus. Les petits à l’éveil…. Les enfants à comprendre, ce que signifie pour nous que Jésus est présent dans cette communion, les jeunes… les adultes ont partagé sur cette question de Jésus dans les écritures et ses miracles. Jésus comme chemin de vie face à la souffrance et au mal et puis Jésus fils de Dieu avait-il conscience de sa mission ?
Qui est Jésus pour nous est la question fondamentale que je veux vous poser ce matin. Un paroissien me disait nous sommes exigeants avec toi car tu l’es avec nous-mêmes. Cette semaine j’ai été interpellé en percevant que pour certains peut être beaucoup : Jésus n’est pas si important que ça, il n’a pas forcément de place particulière dans notre vie. Avec beaucoup de douceur, j’ai envie de vous relancer sur cette question qui est Jésus pour moi ? Car selon moi, cette question transforme notre foi et notre vie.
Il nous faut repartir de ce mot évangile que nous avons déjà entendu la semaine dernière. Dans la bouche de Jésus comme de Paul, l’évangile n’est pas ce texte qui n’a pas encore été écrit. Quel Évangile, traduit par bonne nouvelle proclame Jésus ? Quel est le sens de ce mot chez Paul ? Quelle bonne nouvelle habite notre cœur ?
Selon moi chez Jésus l’Évangile c’est la bonne nouvelle du royaume, ici, déjà là et pas encore pleinement, un royaume qui est une communion d’amour entre les hommes fondés en Dieu. Selon Saint-Paul l’Évangile c’est la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection du Christ qui nous sauve de tout ce qui nous empêche d’accueillir, de vivre et de bâtir ce royaume pour plus de paix, de joie et de justice.
Si le Christ est ressuscité alors je perçois que sur la croix, dans la mort, comme pour cette femme couchée, pour tous ces malades de l’évangile, il peut me rejoindre dans ce qui dans ma vie est lieu de mort (violence, égoïsme, puissance etc), lieu de désespérance, lieu de souffrance pour me donner de vivre de sa présence, de son amour qui me sauve, me relève et donne de vivre de ce royaume dont Jésus est la manifestation et le roc.
Si le Christ est ressuscité, il est présent comme un ami dans ma prière de chaque jour. Comme lui dans l’évangile, prenons le temps de nourrir notre relation à Dieu Père Fils et Saint Esprit. Dans ce temps de silence, d’écoute de sa parole, l’Esprit de Dieu travaille nos consciences pour guider notre vie vers Jésus en Jésus et percevoir alors en Jésus comment nous sommes aimés du Père.
Si le Christ est ressuscité alors je peux entrer dans ce mystère de la communion où il se donne pour que nous vivions de ce qu’il est.
Père, si le Christ est Dieu, si le Christ est ressuscité : quel Dieu tu es ! A quelle foi et quelle confiance tu nous appelles !
