2ème dimanche du Temps Ordinaire – 14 janvier 2018

Dans Homélies

Jn 1, 35-42

Frères et sœurs durant le temps ordinaire vous le savez la première lecture tirée de l’Ancien Testament fait écho à l’Évangile et permet de l’éclairer, de montrer comment pour nous chrétiens Jésus accomplit ce premier Testament. Dans cette première lecture nous avons ce récit magnifique de la vocation de Samuel et dans l’Evangile nous avons une désignation par différents termes du Christ : quel est alors le rapport entre ces deux lectures ? Je le crois plus nous chercherons à découvrir qui est le Christ, en quoi est-il le fondement, l’être aimé, l’être appelant en nos vies plus nous découvrirons notre propre vocation, mot qui signifie appel : à quoi nous sommes appelés ?

Regardons de près quels sont les termes qui ont été employés pour désigner le Christ ?

D’abord Agneau de Dieu que Jean-Baptiste utilise déjà quelques versets auparavant pour désigner le Christ comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Ce terme Agneau de Dieu désigne le Christ qui s’offre comme l’agneau de Pâques sur la croix, dans ce pain et ce vin pour nous libérer dans cet amour de ce qui peut être notre péché. Un amour qui se donne débordant qui nous embarque pour que nous vivions de ce qu’il est : le don, pour que nous fassions l’expérience qu’il nous rejoint au cœur même de toute nos zones d’ombre et de nos fragilité, pour nous relever, nous pardonner et avec lui l’entendre nous dire confiance, je t aime, relève toi, vas-y. Ce sont ces mots que Simon entend et qui vont fonder sa vocation à être Pierre de fondation pour l’Église. C’est ce même Simon qui a été traité par Jésus de Satan, qui a douté quand il marche sur l’eau, qui renie Jésus et pourtant Jésus l’appelle. Il nous appelle chacun à rayonner de ce que nous sommes ici et ailleurs.

J’aimerais m’arrêter sur ce terme messie, terme grec qui signifie envoyé, associé au terme hébraïque Christ qui signifie l’oing de Dieu. Être l’oing de Dieu c’est être imbibé de Dieu comme une huile sur notre corps. Oui le Christ qui est parole même du père. Et plus je découvre cela du Christ et plus je suis alors appelé à me mettre à son écoute comme le Prophète Samuel en lui disant : « parle ton serviteur écoute ». Parle ton serviteur écoute pour que je découvre au cœur même de ce que je vis comment tu m’aimes, ce qui fait sens, ce à quoi tu m’appelles aujourd’hui en lien avec ce que je vis, ce que je suis.

Frère et sœur prenons le temps de découvrir qui est le Christ pour que nous découvrions ce qu’il nous donne d’être.

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