4ème dimanche de carême – 27 mars 2022

Dans Homélies

Homélie 4ème Carême (Jos.5, 9-12 / 2 Cor, 5, 17-21 / Lc. 15, 1-3. 11-32)

(Après la 1ère lecture) : Dimanche dernier avec la lecture du livre de l’Exode nous entendions le dialogue de Dieu avec Moïse. Dieu se présentait en disant « j’ai vu la misère de mon peuple esclave en Égypte et j’ai entendu ses cris. Et Dieu envoie Moïse avec cette mission : voir le pharaon et faire sortir son peuple de l’esclavage, ce qui fut fait. Ensuite, passage par bien des épreuves, avec le désert, manque de nourriture . . . Quand même, il ne faut pas oublier la « manne » ce petit fruit à cueillir chaque matin comme un cadeau de Dieu ; et puis il y a l’Espérance de la terre promise par Dieu pour manger les produits de la terre, et le pain fait de leurs mains ; parce qu’il faut manger pour vivre et pas vivre pour manger ; vivre entouré de fraternité, de chaleur et de bienveillance ; c’est le nécessaire, c’est l’essentiel pour tous les sans abris d’ici et de plus loin pour lesquels nous essayons de garder le contact.

** C’était dans un monde qui avait ses difficultés que l’apôtre Paul rencontre la jeune communauté de Corinthe. Il leur dit dans sa lettre dont nous allons entendre un extrait : il y a un monde ancien qui s’en va, mais, avec le Christ, avec sa Parole, un monde nouveau est né, un monde réconcilié, il vient de Dieu, il est source  de « notre vivre ensemble. »

(Après l’Évangile) : Nous aimons bien cet évangile de saint Luc ; on l’appelle souvent ‘parabole du fils prodigue’, on pourrait dire ‘parabole des deux fils’ cela lui ferait davantage donner toute sa richesse. Il y a le plus jeune qui veut sa liberté, faire sa vie, il quitte la maison avec la part d’héritage qu’il réclame à son père qui est toujours vivant ! II sera obligé de garder les cochons quand il aura  tout gaspillé. L’autre fils, l’ainé, lui, se plaint de ne pas avoir un chevreau pour manger avec ses amis. Il refuse le festin que le père, organise pour fêter son jeune fils qui était mort et qui est revenu à la vie. Il le dénonce : Ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec les prostituées. Et moi je n’ai rien du tout. » Mais celui dont tu parles, c’est ton frère ! et tu ne connais pas ton père, tu ne l’a pas vu qui guettait, attendait ton frère, lui a ouvert les bras et l’a couvert de baisers à son retour. Il l’a habillé d’un beau vêtement et lui a mis la belle bague au doigt, qui sont les  symboles de l’alliance conclue par Dieu avec les hommes. Le père a en lui une force d’amour, d’alliance, de pardon, une vraie vie spirituelle, il est  « père », image de notre Père. Voila la part d’héritage dont l’ainé  et nous-mêmes  devons hériter. Seigneur, converti-nous tout entier, fais-nous revenir à toi.

Henri Moine, prêtre

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