30ème dimanche du temps ordinaire – 24 octobre 2021

Dans Homélies

Jér. 31,7-9 // Héb. 5,1-6// Mc. 10, 46-52)

(Avant Jérémie): Poussez des cris de joie, louez notre Dieu, et criez : Seigneur suave ton , peuple, le reste d’Israël, à interpréter bien sur, quand on sait à quelle occasion cette parole a été prononcée :‘sauve le reste de ceux qui te font confiance’. C’est le temps de la déportation à Babylone.(     Jérémie appelle ses frères à l’espérance, en tournant leur regard vers … l’avenir ! Au retour de l’exil, il va falloir redonner vie, reconstruire, le peuple avec la richesse de ses diversités, alors ouvrez la bouche et ouvrez la bouche, criez : « Dieu, sauve ton peuple ! »

(Après l’évangile) : Nous venons d’entendre un certain nombre de paroles depuis le début de notre célébration. Lesquelles nous rejoignent véritablement puisque c’est Dieu qui nous parle ? Peut-être nous étions-nous préparés à les entendre : Mardi, au Banquet de la Parole où chez nous grâce à notre missel du dimanche, nous avons pu nous préparer à recevoir pour nous, et dans notre actualité, quelques unes de ces paroles. Quel éclairage en recevons-nous ? Nous avons l’expérience de la pandémie qui a handicapé nos relations avec l’entourage pendant des mois et dont nous avons peine à sortir. Aujourd’hui nous avons besoin de voir clair ! Des réflexions, bien des analyses essaient de mettre des mots sur ce qui s’est passé pendant cette période, sur ce que cela a pu transformer en nous, et en notre société et cela sans doute de façon durable !  Voir clair ! il y a encore des paroles à entendre et à partager !

L’évangile nous dit aujourd’hui l’histoire de Bartimée, il est aveugle, au bord du chemin à mendier. Question : d’où vient de mal qui l’handicape et le met à l’écart de la société ? Aurait-il été maudit par Dieu ? Un sondage montrerait que tout le monde n’est pas unanime sur la réponse à donner à ces questions. Vous ne pensez pas ? Que nous dit l’évangile que nous venons d’entendre ? Bartimée crie ; ses cris sont le signe de la souffrance qui l’habite sur laquelle il interpelle Jésus. Comment le connait-il ? On ne  le sait pas, mais il en a entendu parler. Mais question plus importante : Qu’a-t-il entendu de si bouleversant sur Jésus, au point de ne pas vouloir rater son passage ? Que se passe-t-il pour lui ?  Avec le langage des juifs qui espèrent le Messie-Sauveur, il crie : « fils de David, prends pitié de moi ! On le fait taire, il dérange, Jésus a compris ! qu’a-t-il compris ? on ne sait pas ; mais il le fait appeler, il ne l’appelle pas lui-même ; il y a des silences des attitudes qui sont à interpréter, à comprendre ; et ce sont ceux qui voulaient le faire taire qui lui disent maintenant : « confiance, lève-toi, il t’appelle. » On le constate : quelque chose est en train de se modifier en eux. Ils deviennent un peu différents ; mais l’aveugle  lui aussi devient différent, il jette son  manteau dans lequel il était comme enfermé et il bondit.

Les yeux encore obstrués, il trouve la direction de Jésus, il progresse vers une vision pleine et entière sur  Jésus. Il est sauvé et il va le suivre.

A nous maintenant de comprendre et de prendre le langage de Jésus !

«  Confiance, lève-toi, il t’appelle » ; « que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Henri Moine, prêtre

 

 

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