14ème dimanche du temps ordinaire – 4 juillet 2021

Dans Homélies

 (Ez. 2, 2-5 // 2 Cor 12, 7-10 // Mc 6, 1-6)

(Avant Ezéchiel) : le Contexte : à Babylone réside une vague de déportés chassés de Jérusalem par Nabuchodonosor en 598 av. J.C. C’est un exil qui va durer une cinquantaine d’années. Ils sont loin du temple, et sont tentés de s’adapter à l’idolâtrie ambiante pour survivre. Ezéchiel a une vision : les cieux s’ouvrent, merveilleuse beauté entourant le trône de Dieu ; ils savent que désormais loin du temple, Dieu leur reste proche et continuera à les entendre et à leur parler.

(Avant le psaume) : Retour de l’Exil de Babylone, ils ne sont pas bien accueillis par ceux restés à Jérusalem qui ont accaparé pour eux le territoire. La prière de ceux qui se sentent méprisés a donné naissance à ce psaume qu’ils auront l’occasion de reprendre en confiance, au long de leur histoire.

(Avant la 2ème aux Corinthiens) : L’apôtre Paul depuis sa conversion et tout au long de son ministère d’apôtre a connu bien des épreuves dont il parle au long de sa 2ème lettre aux Corinthiens, l’écharde plantée dans sa chair est comme le résumé de ses épreuves. Paul en fait une relecture : la force de Dieu est puissante pour celui qui s’abandonne à lui. Paul revisite, accueille ses épreuves comme le lieu où se rend visible la source de la force qui l’habite.

Oui, notre faiblesse n’est pas une entrave à la force d’amour du Ressuscité.

(après l’Évangile) : Comment devons-nous lire ce passage de l’Évangile de Marc : auparavant il y a eu plusieurs paraboles, puis la tempête apaisée par Jésus, la femme guérie de ses pertes de sang et le retour à la vie de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue. Il revient à Nazareth ; là, il enseigne dans la synagogue et réalise aussi de grands miracles nous dit l’évangile de Marc. Ceux qui l’écoutent le connaissent ou plutôt croient le connaitre parce qu’ils connaissent sa famille humaine ; question : d’où lui vient donc cette sagesse pour ce que ses mains lui permettent d’accomplir de l’extraordinaire ? Ils ne sont pas dans la foi, dans la confiance.

Ils sont choqués, « Scandalisés » dit le texte grec, dans la traduction de la TOB ;

Le scandale c’est la pierre abandonnée par les constructeurs qui est occasion de chute, qui fait trébucher celui qui la heurte. Ceux qui écoutent Jésus sont donc scandalisés, choqués, ils savent des choses sur lui, mais lui, ils ne le connaissent pas ; et sans la foi le miracle n’a pas de sens ;

D’ailleurs, aucun miracle n’a été possible pour Jésus dans son propre pays nous dit l’évangile seulement des guérisons pour quelques malades. Mais on ne peut pas les dire miraculeuses parce que chez les bénéficiaires, il n’y avait pas la foi en la source de cette vie nouvelle, le Dieu d’amour présent en Jésus.  Jésus lui-même s’étonna de leur manque de foi.

Puis il continua à parcourir les villages d’alentour.

Au banquet de la parole mardi, nous avons exprimé plusieurs messages à la lecture de ce morceau d’Évangile : attention à ne pas te réduire Jésus à ce que nous connaissons de toi, tu es plus grand que ce que nous connaissons de toi ; ne craignons pas d’être choqués par ce que nous entendons de toi dans l’évangile, invitation à sortir de l’indifférence pour te rencontrer autrement, dans la foi, dans la confiance. Sachons, avec le psaume, tourner nos yeux, alentour et vers toi Seigneur. (Henri)

Articles récents

Laisser un commentaire


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.