Venez dans le Royaume

Dimanche en communion fraternelle – 22 novembre – Pour les familles avec enfants

La fête du Christ Roi clôt l’année liturgique A qui suit l’évangile de Saint Matthieu. Dimanche prochain, nous entrons dans la nouvelle année liturgique (B) consacrée à l’évangile selon Saint Marc. Ce sera le premier dimanche de l’Avent.

Pour les enfants ou en famille : découvrez l’évangile en regardant une vidéo extraite du site ThéobuleThéobule

Puis écouter Oscar https://www.theobule.org/video/oscar-et-la-fin-des-temps/50

Échange en famille :

Quand nous parlons de justice, nous pensons à une balance dont les plateaux sont équilibrés. La définition de la justice est autre dans cet Évangile où le juste est celui qui donne à celui qui n’a rien.
Partez avec les enfants sur ce chemin de la générosité et du partage.

« À votre avis, que veut nous dire Jésus à travers ces paroles aujourd’hui ? » Concluez en expliquant que prendre soin de ceux qui nous entourent, et particulièrement de ceux qui sont dans la peine, est important mais pas suffisant. Il faut également que nos actes soient posés avec un cœur plein d’amour.

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siègera sur son trône de gloire » : Jésus affirme ici qu’il est Dieu et qu’il est roi. Pas un roi qui voudrait richesse et tout pouvoir. Mais un roi pour guider son peuple vers l’amour de son prochain.

« Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche » : ce jugement peut provoquer une inquiétude : dans quelle catégorie d’hommes pourrions-nous être comptés ? Tous, nous avons su visiter un malade, partager notre goûter … mais nous sommes aussi passés à côté de quelqu’un qui a eu besoin d’aide.

« Venez, les bénis de mon Père » : puisqu’il s’agit du jugement dernier, nous avons là une définition intéressante de la justice de Dieu. Pour Dieu, il ne s’agit pas de peser sur une balance nos bonnes actions, mais de bénir toutes les fois où nous avons donné à ceux qui sont dans le besoin.

« Alors les justes lui répondront : ’ Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?  » : il n’est pas nécessaire de reconnaître Jésus dans notre frère pour être béni, il suffit d’aimer. Pour Jésus, il ne s’agit pas de grands sentiments ou de bonnes intentions, il s’agit de gestes bien concrets. Aimer Dieu, c’est aimer son prochain, le servir, lui donner ce dont il a besoin. Voilà ce qui fait la valeur de notre vie.

Source : « L’intelligence des Ecritures », MN Thabut, ed. Soceval

Tu peux colorier cette image du Christ Roi

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