Célébration pour les défunts

2020 11 02   Célébration 2 novembre (1 Co 15, 51 – 57 / Ps. 26 / Mt 25, 31 – 40)

Accueil : L’Arbre de la Vie est là devant nous, planté sur notre terre. C’est l’arbre évoqué dans la parabole du livre de la Genèse, le 2^ème récit de la Création ; c’est Dieu qui a planté cet arbre, produisant ses fruits pour tous les humains et lui a donné le nom d’Arbre de la Vie. Il y a d’autres arbres, tous d’aspect attrayants et bons à manger ; c’est là qu’il nous faut méditer et discerner pour découvrir et choisir les fruits qui vont nourrir le chemin de notre sainteté, nourrir le Chemin de la Vie, que Dieu nous appelle à emprunter. Répondons à son appel et chantons !

 Homélie : Nous venons de vivre, hier, la fête de tous les Saints, tous saints parce que crées à l’image de Dieu. Nous continuons cette fête aujourd’hui où nous pensons aux morts, aux défunts de nos familles, de nos amis et du monde : nous percevons leur départ comme un mal qui nous fait souffrir, aggravé, si nous n’avons pas vécu avec eux les funérailles que nous aurions souhaitées, aggravé aussi, malheureusement si leur départ a été la conséquence de la haine et de la violence.

Tous ces départs de ceux que nous aimions et de ceux que nous ne connaissions pas nous amènent à méditer sur  leurs chemins de vie. Il nous faut pour cela regarder la mort en face, même si elle nous fait mal, et parce qu’elle nous fait mal ; parce qu’elle nous aide à discerner le sens que doit prendre notre vie. Nous le faisons d’ailleurs souvent, de manière étonnante en préparant la célébration de leurs funérailles, en choisissant bien les paroles de vie à entendre ce jour-là.

Mais également en pensant à tous ceux qui meurent à travers le monde.

C’est le bonheur pour nous d’entendre et d’accueillir la Parole de Dieu chez nous personnellement, en famille ou en fraternité, à l’Eucharistie du dimanche, comme hier avec ces paroles des béatitudes, heureux, heureux, ou celles de saint Matthieu entendues il y a un instant : Dieu est venu habiter notre monde, dans la chair, dans la vie de Jésus le Christ, dans notre monde avec ses souffrances et ses espérances de vie ! ce  qui lui a permis de nous dire : « ce que vous avez fait, ce que vous faites, en écoutant, en consolant, en encourageant, en soutenant l’un de ceux qui sont vos frères, c’est à moi, Christ, que vous le faites. » Parole du Dieu vivant !      (Henri, prêtre)