Homélie 19ème dimanche du temps ordinaire – 09 août 2020

Dans Homélies

Homélie 19ème dimanche a (1 R 19, 9. 11-13 / Ro 9, 1-5 Mt 14, 22-33)

Avant la1ère lecture. Est-ce que nous sommes prêts à nous laisser déstabiliser dans ce qui nous semble faire partie de nos convictions ?  l’exemple du prophète Élie (1 R 19,12) arrivant à l’Horeb, la montagne de Dieu, pouvait déjà, plusieurs siècles avant Jésus Christ, permettre au peuple juif d’examiner la relation à Dieu dont ils découvraient la présence dans leur histoire. La présence puissante de Dieu n’est pas là où nous sommes tentés de la situer, influencés par nos représentations de puissance humaine.

Avant la 2ème lecture. Accueillons l’acte de foi, le regard sur le Christ de l’apôtre Paul qui s’adresse à la jeune communauté des chrétiens de Rome : il le décrit ainsi : « le Christ, lui, au dessus de tout, Dieu, béni pour les siècles, lui le crucifié pour les hommes. »     Voltaire qui avait bien compris les mentalités d’un bon nombre de chrétiens de son époque disait en se moquant « Dieu a créé l’homme à son image et l’homme le lui a bien rendu. » l’homme s’est fait l’image de Dieu qui lui convient. C’est ainsi que devant des situations pénibles  où l’injustice semble dominer, la question de Dieu vient à se poser ; mais que fait Dieu ? C’est ce Dieu si mal connu et dont l’amour est aux abonnés absents qui apparait comme pouvant faire le coupable qu’on pense idéal parce qu’il ne fait rien. Où est l’activité de Dieu ? Pour le chercher il est vraiment nécessaire de fréquenter les témoins qui s’expriment dans les deux testaments ancien et nouveau, qui forment notre Parole de Dieu, à lire et méditer, seuls et à plusieurs.

Après l’Évangile. Comment comprendre ce passage de l’Évangile de Matthieu ?

Ce qui retient l’attention, spontanément à une première lecture, c’est pour beaucoup comme l’événement digne de passer aux actualités radios ou télévisées : un homme, Jésus marche sur les eaux de la mer. A classer dans les faits divers mais certainement pas dans les évangiles ! A une seconde lecture d’autres, comme nous, repèrent qu’un mot revient plusieurs fois : le mot ‘peur’. Deux fois employés pour dire la réaction des disciples « pris de peur » en voyant Jésus marcher sur l’eau et en voyant la force du vent et une fois dans la bouche de Jésus pour les inviter à être dans la confiance : « c’est moi, n’ayez plus peur. » Un choix à faire qui nous appartient : entre la peur,  c’est là que Pierre s’enfonce,  et la confiance et c’est là que Pierre se laisse saisir par la main que Dieu lui tend.

A cela aucun mot d’explication, mais seulement le témoignage de ceux qui se sont laissés empoigner par l’Esprit de Dieu Je pense au témoignage d’Eric-Emmanuel Schmitt touché et converti par Dieu alors qu’il est perdu dans le désert, entendu sur RCF (88.4),

il y a 10 jours. Importance de nourrir notre relation à Dieu par Jésus Christ grâce aux moyens à notre portée, je pense à l’émission « Visages, » tous les matins, ou le B.A. BA du christianisme à 12 h 30, les deux sur RCF, qui peuvent nous aider et en aider beaucoup  et en particulier en ce temps d’été pour nourrir notre manière de prier le Seigneur.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles de siècles, Amen

Henri Moine, prêtre.

 

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