Homélie 3ème dimanche de Pâques – 26 avril 2020

Dans Homélies

(Act . 2, 14. 22-33 /  1 P. 1, 17-21 / Lc. 24,  13-35)

(Intro A, avant 1ère lecture) : Avec le confinement, depuis de nombreuses semaines, le mouvement de la vie a pu sembler s’être  arrêté : plus personnes dans les groupes scolaires, collèges, lycées et universités, mais également dans le bâtiment, dans nombre d’entreprises et petits commerces de proximité… Heureusement les acteurs dans les domaines de la santé et des services de notre vie quotidienne ont conservé de la vitalité dans une vie passablement ralentie avec le  « rester chez soi. »  Nous sommes faits pour le mouvement ! Soyons maintenant à l’écoute du discours de l’apôtre Pierre qui venait de vivre l’événement de la Pentecôte. Soyons attentifs à toute la dynamique qu’il a accueillie autour de la personne de Jésus le Nazaréen, mort et ressuscité.

(Après la 1ère lecture) : Ce que Pierre, les apôtres, les disciples ont vécu avec Jésus en Galilée et Judée n’a pas pu être oublié ; c’était du réel, il se poursuit maintenant, dans une relation différente mais tout aussi réelle avec Jésus Ressuscité… Pierre, les apôtres et les femmes en sont les vivants témoins. C’est tout un mouvement de vie que l’Esprit de Dieu impulse en eux et par eux dans un contexte historique différent mais  pas plus facile que ce que nous vivons depuis des semaines dans notre monde.

Alors, que recevons-nous, comme surprise, comme étonnement, comme joie, comme vie, pendant ce confinement ? de qui nous sommes-nous rapprochés, même si demeurent des attentes non satisfaites ? Invitation à relire les mouvements qui se sont produits en nous, par exemple des certitudes que nous avions, pour lesquelles nous avons pu nous demander : mais sur quoi elles reposent, certitudes qui se sont trouvées ainsi, ébranlées et puis remises en mouvement, de manière différente, dans la foi et la confiance.

(Après la 2ème lecture) :  Lettre de l’apôtre Pierre, écrite sans doute à une communauté  d’Asie mineure d’origine païenne et peut-être fondée par l’apôtre Paul ; il leur dit : Vivez donc sur terre dans la crainte de Dieu, que nous pourrions traduire : Vivez maintenant dans la présence impressionnante d’un Dieu, Père, tel que Jésus, après les prophètes nous y introduit ; impressionnante en effet la manière dont Jésus s’est donné, tout donné jusqu’à sa finale, son accomplissement sur la croix. C’est ce qui nous donne de pouvoir le suivre sans crainte, marcher à sa suite ; PCQ, nous savons en qui nous mettons notre confiance.

(Après l’Évangile) : Deux disciples de Jésus, bien tristes, s’en retournent vers leur village Emmaüs ; ils ont perdu celui qui était un peu devenu leur ami ; il semblait leur avoir donné des garanties pour un avenir meilleur, débarrassés du poids des occupants romains. Et ils marchent, parlent de leurs craintes et inquiétudes. Au bout du chemin ils découvrent autrement celui avec qui ils avaient pourtant marché et parlé pendant trois ans et qui vient de les accompagner de Jérusalem jusqu’à chez eux. Ils sont déplacés dans ce qu’ils croyaient connaitre de Jésus, pour un autre Jésus et le même à la fois, mais présent à jamais. C’est bien toi, Jésus Ressuscité que nous voulons suivre, aimer et faire connaitre.

Merci à toi qui renouvelles pour nous et pour ceux qui ont faim de vraie vie, ta fraction du pain.                                                                                                                     (Henri)

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