23ème Dimanche ordinaire – 8 septembre 2019
A l’écoute de la première lecture et du psaume qui éclairent bien une compréhension possible de l’évangile qui est de la dynamite !
Ce texte est de la dynamite. Quand le texte accroche, rebute, interpelle, c’est là qu’il faut creuser car s’y découvrent de vrais perles.
Tout d’abord si quelqu’un vient à moi sans me préférez à sa famille et à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. L’interpellation qui nous est faite : Mets le Seigneur en premier dans ta vie : confie lui tes proches, confies lui ta vie. Tire de cette relation première avec Dieu : l’amour, la lumière, la vérité de ce que tu veux vivre avec les autres et dans ta vie. Si nous aimons les autres et nous-mêmes de l’amour dont Dieu nous aime : ne vous inquiétez pas : ils et nous n’en perdront rien !
Ensuite, « celui qui ne porte pas sa croix ne peut pas être mon disciple ». Notre croix, c’est notre vie avec son poids de difficultés, son lot d’appels. Ne fuie pas ! Et parfois cela peut être trop lourd : appuie-toi sur moi sur mon Esprit nous dit le Seigneur dans la première lecture, appuie-toi sur les autres disions nous au partage d’évangile de Mardi.
3e point que je voudrais un peu plus développer. L’évangile d’aujourd’hui nous appelle à des renoncements : à quel type de renoncements ?
Renoncement par rapport à soi, par rapport à l’image de soi même dans la première petite parabole sur la tour faisant écho au renoncement auquel nous sommes appelés par rapport à nous-mêmes au début de l’évangile. Avons- nous peur que l’on se moque de nous ? A quelles images de soi-même qui veut bâtir avec ses propres forces, en calculant et maitrisant tout par soi-même devons-nous renoncer ?
Renoncement par rapport aux autres dans la deuxième parabole sur le départ en guerre faisant écho aux renoncements par rapport à nos proches. Est-ce que j’accepte que les autres existent pour eux-mêmes, libre sans domination ou possession. Vos enfants ne sont pas VOS enfants, votre épouse, votre époux n’est pas votre épouse, votre époux. Comme Dieu qui nous laisse libre, qui ne nous maîtrise pas : qu’en est-il de nos relations avec nos proches ?
Seigneur si nous sommes appelés aussi à certains renoncements par rapport aux images et aux conceptions que nous avons de toi : en ce début d’année, donne nous de te tourner vers toi, comme tu te tournes vers nous dans l’évangile pour nous mettre à ton écoute, avec les oreilles du cœur pour entendre ta parole : pour que dans tes mains, dans la confiance, sans vouloir tout calculer et tout maîtriser, nous percevions à quoi tu nous appelles comme disciple de ta bonne nouvelle !