21ème Dimanche ordinaire – 24 août 2019

Dans Homélies

Luc 13, 22-30
Frères et sœurs, je vous ai promis de vous dire pourquoi chers parents, vous êtes des saints. Plongeons-nous dans l’évangile. Jésus fait route vers Jérusalem, où il pressent de plus en plus qu’il va mourir, qu’il va donner sa vie par amour et dans cet amour nous sauver. Ce n’est pas parce qu’il a bien souffert qu’il nous sauve, c’est parce que le don de sa vie témoigne de son amour qui nous sauve car c’est l’amour qui sauve.
Mais frères et sœurs, est ce que nous nous sentons concernés, attirés en désir de ce salut. C’est quoi le salut ? C’est peut être tout ce qui est vie aujourd’hui, tout ce qui nous permet de ne pas être des morts vivants, au cœur même de cette vie terrestre avec ses pleurs et ses grincements de dents. Vivre du salut offert par le Christ c’est peut être vivre de cette joie, de cette paix, de ce royaume qu’il veut nous donner, c’est participer aujourd’hui à ce festin du royaume où tout homme et toute femme a sa place.
Le salut est d’abord don de Dieu. Mais comme le rappelle l’évangile, cela ne se fait pas sans nous. Il est peut être à accueillir au cœur même de tous nos actes d’amour et de justice au quotidien. Et vous avez vu dans l’évangile, c’est le critère. Ce n’est pas d’avoir fait des prières et des prières à l’écoute de la parole, d’être allé à la messe, d’avoir été des bons premiers comme les pharisiens. C’est important de prier, c’est important d’aller à la messe pour recevoir le corps de Jésus mais le critère à partir duquel, le Seigneur nous reconnait comme sien, comme sauvé, c’est d’avoir aimé et pratiqué la justice.
Et c’est là, chers parents que je trouve que vous êtes des saints ! Je connais votre tristesse que vos enfants aient lâché le chemin de la foi, une foi que vous percevez comme un soutien, comme un chemin d’ouverture possible à l’autre, comme un lieu de rencontres fortes dans une vie. Je connais l’inquiétude de certains de se dire et mes petits enfants, ils ne sont même pas baptisés : seront-ils sauvés ? Vatican II nous le dit, ça c’est le secret de Dieu. Jésus nous le dit dans cet évangile : ce qui compte c’est d’aimer et de pratiquer la justice.
Par rapport à ce souci d’aimer et de pratiquer la justice et par rapport au texte de la semaine dernière où Jésus explique la division dans les familles au nom de la foi : je pensais à vous chers parents en voyant votre souci, vos attentions, le don de votre vie pour aimer et accompagner vos enfants, pour vivre cette vocation de couple aux multiples compromis pour être attentif, faire plaisir à l’autre. Seigneur, tu le sais, parfois ce sont vos enfants, c’est nous comme enfant qui sommes des saints pour supporter, pardonner aux parents. Personnellement, j’ai arrêté de critiquer mes parents et notamment mon père, quand je me suis rendu compte à quel point c’est dur d’être couple, c’est dur d’être parent. Seigneur, tu nous le redis dans cet évangile. A la question qui peut être sauvé ? La porte est étroite… Seigneur, donne nous de nous reconnaître humble et pauvre comme des derniers qui chutent et rechutent pour que ton amour se déploie en chacun de nous, pour que nous nous puissions accueillir ton pardon et ton amour, pour nous même demander ou donner un pardon et nous même aimer !

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