Veillée Pascale – 20 avril 2019

Dans Homélies

Luc 24, 1-12

Frères et sœurs en début de carême je nous ai fait l’interpellation suivante : à quelle résurrection sommes-nous appelés ? A quelle Pâques sommes-nous appelés, si le mot Pâques signifie passage ? Par le baptême d’Auriane et de Christopher, par les différents symboles de cette célébration sur lesquels les jeunes ce sont particulièrement investis mais bien sûr à travers la Parole accueillie ce soir nous percevons à quel passage, à quelle résurrection nous sommes appelés en regardant Jésus.

Jésus est passé de la mort à la vie : voilà le passage, la pâques, la résurrection que nous sommes invités à  vivre. Mais frères et sœurs, ce passage de la mort à la vie ne se fait pas sans transformation. Jésus ressuscité, c’est bien le même avec la marque des clous, et pourtant il est différent, les femmes comme les disciples d’Emmaüs ne le reconnaissent pas. Notre Pâques, notre résurrection, notre passage, notre baptême : cher Christopher et Auriane, nous appelle à la même transformation. Un papillon n’est pas une grosse chenille mais une chenille transformée, une femme n’est pas une petite fille qui a simplement grandi : c’est une petite fille transformée.

Auriane et Christopher vous allez être baptisés, plongés dans l’eau comme le peuple hébreu passe la mer vers la terre promise, vers la vie nouvelle. L’eau de la cuve comme l’eau de la mer représentent la mort. La mort de Jésus, la mort de tout ce qui peut être en nous le mal, représenté par cette image de l’Égypte. Oui Auriane et Christopher, vous ressortez de l’eau pour cette vie nouvelle en Jésus, avec Jésus, par Jésus ressuscité, guidé et aimé par la lumière de sa présence en vos vies.

Frères et sœurs « si par le baptême nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » nous dit Saint-Paul. A quelle transformation sommes-nous appelés ? Percevons-nous que nos décisions de tous les jours sont une forme de passage en nos vies. Chaque décision prise dans les mains du Seigneur, dans le souffle de l’Esprit, peut être une manière de mourir à nos replis, à toutes les formes de mort pour vivre aujourd’hui avec nos amis, en famille, au travail de la vie de Jésus ressuscité.

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