4ème dimanche du Carême – 31 mars 2019 – 1

Dans Homélies

Luc 15, 1-3.11-32

Frères et sœurs, je crois que recevoir le pardon de Dieu est l’un des plus grands cadeaux de Dieu en nos vies. Au cœur de ce pardon, je découvre que Dieu me sauve, que Dieu me relève, que Dieu m’accompagne, que Dieu m’attend, qu’il m’espère et m’aime tout simplement.

Qu’est ce qui nous empêche chacun de recevoir le sacrement du pardon de Dieu ? J’ai trop honte de moi-même, Dieu n’a pas honte de toi ! Je n’ai pas envie d’aller voir un prêtre, ce prêtre est pécheur comme toi, il n’est pas un juge, il est là pour te donner une parole au nom d’un autre. Je n’ai pas besoin du sacrement du pardon pour être pardonné de Dieu, et pour être en communion avec Dieu et avec les frères, tu perçois la force de cette communion au corps de Jésus, c’est exactement pareil avec le sacrement du pardon ! oh je recommence toujours les mêmes péchés alors à quoi bon demander ce pardon, dans ce à quoi bon j’y reconnais le mal qui te fait désespérer de toi. Oh je ne suis pas un grand pécheur, arrêtez de nous parler de péché ! Oui tu as raison, les prêtres ont trop parlé de péché pour culpabiliser les gens leur faire peur et parfois les martyriser, mais ne jetons le bébé avec l’eau du bain ! Si je vous parle de pardon, c’est parce que je veux parler d’amour de Dieu qui sauve, qui relève, de cet amour de Dieu qui transforme ce que tu es, qui t’ajuste, qui te fait entrer progressivement dans toujours plus d’amour, de cet amour qui fait fructifier tes efforts, te fait vivre du souffle de son Esprit comme si nous ne pouvions compter que sur nos propres forces, notre propre volonté.

Ne soyons pas comme le fils ainé, lui pécheur, vous rigolez ! Il s’est toujours bien comporté, il a toujours suivi ce que le Père demande ! Ne croit-il pas être sauvé par lui-même, par ses actes, sa volonté et il s’est perdu. Il ne réalise pas que tout ce qui est au Père est à lui. Il se comporte comme un esclave du Père. Il en perd l’essentiel du Père : l’amour, l’amour de son propre frère qui était mort et est revenu à la vie. Si je perçois dans ma vie que l’essentiel c’est l’amour ! de Dieu, de l’autre ; de soi même, alors je perçois en vérité que je ne sais pas toujours aimé.

Et comme le deuxième fils, je perçois la nécessité de rentrer en moi même et de me tourner humblement vers mon Père, pour revenir à lui et ce à quoi il m’appelle, mais déjà il m’a coupé la parole pour me sauter dans les bras, me couvrir de baisers et me dire sa joie immense : tu étais mort et tu reviens à la vie !

 

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