2ème dimanche de Carême – 17 mars 2019

Dans Homélies

Luc 9,28b -36

Après ce début de Carême, après ce premier dimanche où nous avons pris le temps de nous arrêter sur différentes tentations, il est bon d’entendre cette évangile de la Transfiguration car il est une anticipation de ce mystère que nous allons fêter à Pâques celui de la Résurrection. N’oublions pas que le but de notre carême, c’est de se préparer aux fêtes de Pâques, de percevoir la puissance de ce que peut être la résurrection de Jésus dans nos vies ! La puissance de notre baptême !

Et si une façon de se préparer à fêter ce mystère, c’était de se poser la question : et moi, et nous, quelle résurrection, quelle transfiguration j’aimerais vivre comme un don de Dieu, de sa présence, de sa grâce, au cœur de mes ténèbres et pauvretés ? Porter cette intention dans notre prière avec des efforts de carême qui n’ont pas pour but de nous replier sur nos propres forces mais qui ont comme but de nous ouvrir à cet amour et à cette lumière de Dieu qui nous sauve ; tourné vers Jésus, « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ».

Frères et sœurs, à la lumière des ces textes qui insistent sur le jeune, la prière, le partage, l’attention aux autres : autant de moyens qui nous mettent à l’écoute de Jésus, comment vivons-nous notre Carême ? Qu’avons-nous mis en place pour vivre une prière, une relation à Dieu un peu plus intense ? Comment est-ce que nous jeûnons de telle ou telle activité, d’un jeun de nourriture pour être en solidarité avec ceux qui souffrent de la faim, pour mettre un peu d’argent de côté pour partager avec d’autres, pour que notre corps lui-même nous rappelle. En ce deuxième dimanche de carême où nous accueillons toutes nos pauvretés et richesses en lien avec la fraternité : à qui cherchons-nous à être attentifs durant ce Carême ? Je crois que cet ajustement à Dieu et à nous-mêmes porte des fruits sur notre relation aux autres.

Et c’est pourquoi, cette période intense du carême, centré sur l’essentiel en nos vies est un moment de joie, d’intensité comme sur la montagne avec Pierre Jacques et Jean. Que cette période intense qui nous prépare à Pâques, nous donne d’accueillir cette résurrection du Christ qui est la nôtre au cœur même de nos ténèbres, que ce temps de Carême vienne nous renouveler, nous transformer, porter du fruit pour ce que nous avons à vivre durant toute l’année.

Nous ne pouvons pas courir le sprint toute l’année, et si certaines choses perçues et vécues durant ce carême, je décidais de les poursuivre car j’y ai trouvé ma joie ?

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