28ème dimanche du Temps Ordinaire – 14 octobre 2018

Dans Homélies

Mc 10, 17-30      et     Notre Père

Frères et sœurs, chers jeunes, chers enfants, nous entendons parler dans cet évangile de vie éternelle, de l’importance d’être sauvé et d’entrer dans le royaume de Dieu. J’aimerais qu’ensemble nous puissions creuser ces questions ces questions, cette quête.

Tout d’abord qu’est-ce que pour eux la vie éternelle, pourquoi c’est important pour eux d’être sauvé, qu’est ce que signifie pour eux d’entrer dans le royaume de Dieu ?

  • La vie éternelle comme le royaume n’est ce pas ce pas une vie marquée par l’amour des autres, de Dieu et de soi même. Une vie marquée par une vraie communion, marquée par le fait que tous ont leur place.
  • Être sauvé, rejoint ce fait car je crois que Dieu souhaite nous faire don de cette vie qui correspond en fait à sa vie. Dieu veut offrir aux hommes ce qu’il est. Mais notre fragilité, nos difficultés à aimer, nous empêche de recevoir sa vie et je crois qu’il nous sauve de cette impossibilité, pour sans cesse nous relever, nous espérer à une vie qui fait sens et qui rend heureux. Vous avez entendu, pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu, car tout est possible à Dieu.

A la lumière du texte comment vivre de cette vie éternelle, de ce royaume à la lumière de ce que dit Jésus ? Tout d’abord pratiquer les commandements à entendre comme des Paroles de vie.

Mais cet agir à partir des différents commandements ne semblent pas suffire à cet homme. Jésus viens le regarder avec tendresse car il perçoit que l’homme n’est pas complètement satisfait et que l’homme a encore un pas à faire pour vivre de cette vie éternelle. Pourquoi à votre avis cet homme n’est pas satisfait et pourquoi cet homme ne vit pas de la vie éternelle alors qu’il pratique les commandements ?

  • L’homme perçoit qu’il ne peut pas se définir parce qu’il possède ou parce qu’il fait mais parce qu’il est. Cela vient interroger notre façon de faire des choses pour les autres. Est-ce que c’est pour soulager notre conscience ? Est-ce que c’est pour se valoriser ? Où est ce que c’est pour les rencontrer, vivre un échange, vivre quelque chose qui nous dépasse où Dieu même se dit.
  • Et même cet homme perçoit qu’il est trop plein de lui-même trop plein de ce qu’il fait, trop plein de ce qu’il possède. Cela l’empêche de recevoir amour, paix, joie des autres. Cela l’empêche de savoir où est l’essentiel.

Jésus nous demande d’être en creux, en désir. Peut être que notre rapport à ce que nous possédons nous empêche d’être en creux. C’est par cet être en creux, en désir envers les autres, envers Dieu que nous recevons de l’autre sa joie, sa paix et son amour. C’est pareil avec Dieu qui veut nous communiquer sa vie.

Damien Guillot, curé

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