3ème dimanche du Temps Ordinaire – 21 janvier 2018

Dans Homélies

Entrée messianique de Jésus à Jérusalem. (Mc. 11, 1-2. 7-11)

« Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Ils partirent et amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre Père.
Nous sommes facilement émerveillés, fascinés par des personnes qui nous éblouissent par leurs talents, leur qualité de vie, qui nous donnent envie de les approcher et de les suivre. Mais d’où leur viennent ces talents et ces qualités ? Il nous faut les faire s’exprimer sur leur chemin de vie pour comprendre comment ils devenus ce que nous admirons en eux. . . Comme il nous faut comprendre comment, Jésus, tu es allé jusqu’au bout, vivant de l’amour du Père, comment tu es devenu pour nous : le Chemin, la Vérité et la Vie. Je veux bien être le petit âne qui te porte aujourd’hui !


Le lavement des pieds (Jn. 13, 1-15)

Jésus dépose son vêtement, prend un linge qu’il se noue à la ceinture, se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. . . Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez ‘Maitre’ et ‘Seigneur ‘ et vous avez raison . . . Si moi, je vous ai lavé les pieds, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
Pour montrer l’amour du Père, Jésus nous rejoint dans nos fragilités, là où ça fait mal, dans nos difficultés à nous reconnaitre avec nos limites, dans notre fierté parfois démesurée. Il prend la position de l’esclave, du serviteur qu’il a été dans ses multiples rencontres. Grandeur de celui au bas de l’échelle ou peu considéré qui se met au service des autres ! L’amour fraternel est la marque de fabrique que tu veux pour moi et pour chacun de tes disciples !


Le dernier repas à faire en mémoire de lui. (Ga. 2, 20 et Mt. 26, 20. 26-29)

L’apôtre Paul témoigne : « Je vis mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi ». « Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et ‘est livré pour moi. »
Le soir venu, Jésus était à table avec les douze, il prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, le leur donna et dit : « prenez, mangez, ceci est mon corps. » Il prit une coupe et après avoir rendu grâce il la leur donna en disant : « buvez en tous car ceci est le sang de l’Alliance versé pour la multitude, pour le pardon des péchés. Faites ceci en mémoire de moi »
1 Cor. 11, 33 : « Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres.»
1 Cor. 11, 26 : « Car toutes les fois où vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. »


Arrestation, trahison. (Jn. 18, 4-5. 16-17)

Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui dirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, celui qui le livrait, se tenait avec eux. Au tribunal la jeune servante dit à Pierre : « N’es-tu pas aussi l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Il est trahi par les siens ! Et moi, je ne voudrais pas te trahir en restant silencieux. Je ne sais jamais comment mes paroles vont être reçues, peur d’être maladroit dans mes mots, pas sur de moi . . . je ne suis pas assez formé . . . Mais je suis heureux quand je peux, comme toi Jésus, dire qui je suis, quand j’ai pris le temps de m’arrêter, qu’un passage de ta Bonne Nouvelle a éclairé ce que je vis, quand je peux dire et témoigner: que vraiment tu es dans le cercle de mes relations et moi dans les tiennes ; et j’y tiens !


Procès devant les juifs et les romains (Jn. 18n 19-21. 33-40)

Le grand Prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le temple, là où tous les juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? On emmena Jésus au prétoire. Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des juifs ?. . . Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Il sortit de nouveau à la rencontre des juifs et leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Voici l’Homme. » Ils se mirent à crier : « Crucifie-le ! »

De nombreux personnages interviennent autour de Jésus : Judas, Pierre, le Grand Prêtre, Pilate, la foule qui l’acclame puis l’accuse. Est-ce que je ne me retrouve pas dans l’attitude des uns ou des autres ? Jésus, tu te donnes en aimant au prix de ta vie. Un tel amour pour nous dire que nos souffrances, celles de notre monde peuvent être traversées, transfigurées avec toi, par l’amour du Père.

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