32ème dimanche du Temps Ordinaire – 12 novembre 2017

Dans Homélies

Sg. 6,12-16 / Thes. 4,13-18 / Mat. 25, 1-13

Quand nous nous sommes retrouvés mardi soir pour accueillir et mieux comprendre les textes de ce dimanche, nous avons buté sur des paroles de l’Evangile, et cela nous a fait parler. Choqués par les jeunes filles prévoyantes, qui ne veulent pas partager de leur huile. Avaient-elles à le faire ? Le texte nous dit bien leur préoccupation, leur responsabilité première, c’est d’accueillir l’époux ; elles avaient prévu ce qu’il fallait pour cela, pas pour des dépannages ; et elles s’y tiennent. Choqués par la dureté de l’époux envers les insouciantes, à son arrivée : « je ne vous connais pas ! » et la porte reste fermée. Il les connait sans doute par leur nom, mais il leur dit : « vous n’êtes pas en communion avec moi », « vos lampes s’éteignent, vous n’avez pas souci d’être lumière pour les autres, nous n’avons rien en commun.» Choqués ? Parce qu’en vérité, nous n’avons pas à faire à une parabole sur le partage des biens ; Jésus fait réfléchir sur la vigilance à avoir pour, chacun, de prendre nos responsabilités, en vue du Royaume de Dieu. Veiller c’est vouloir vivre au jour le jour, cette ressemblance avec Dieu qui nous a créés à son image, ressemblance qu’il nous faut désirer. Cette ressemblance, elle prend déjà forme avec cette sagesse dont nous parlait la première lecture, livre de la sagesse écrit moins de 50 ans avant J.C. La sagesse, la ressemblance avec Dieu, elle se fait connaitre la première, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent, on peut la trouver assise à notre porte, elle apparait avec un visage souriant ! Ce sont quand même des paroles extraordinaires pour parler de la présence que Dieu veut avoir avec les hommes, s’ils se mettent à sa recherche, non ?

Spontanément nous sommes attentifs à ceux qui, à notre avis, manquent de sagesse, ceux qui provoquent de la gêne pour leur entourage, ceux dont les comportements nous choquent. Voici que nous sommes invités par Jésus à rechercher tous ces signes de sagesse, de ressemblance avec lui, avec Dieu le Père. Rappelons-nous le grand rassemblement, à Lourdes, de Diaconia 2013, nous étions invités à écrire nos cahiers des merveilles, et à les apporter grâce à nos délégués ; Merveille que cette personne qui ne se contente pas de donner une pièce à celui ou celle qui tend la main dans la rue ou le métro, et qui lui dit en la regardant, quelques mots de bienveillance ; Merveille que ces parents dont nous parle le Paroisse Infos de ce mois de novembre qui ne peuvent pas se résoudre à laisser dormir dans la rue des enfants qui sont à l’école avec leurs propres enfants ; Merveille de ceux qui répondent à l’appel à se retrouver place des Terreaux, le premier mercredi de chaque mois, en cercle de silence, pour sensibiliser à la situation des sans-papiers ; Merveille que toutes ces initiatives que nous et bien d’autres, nous prenons, dont nous pouvons dire et proclamer qu’elles sont accueil de l’époux à son repas de noces, initiatives qui sont visibilité de la sagesse de Dieu, ressemblance avec Dieu, présence de Dieu en notre monde.

Merveilles sur lesquelles nous nous arrêtons, pour nous permettre de donner du corps, du contenu à nos moments de prière avec toi, notre Dieu, du corps à nos chants de louange pour ton amour qui déborde dans le quotidien de tous les hommes et femmes de bonne volonté. C’est le merci que nous t’adressons à chaque Eucharistie par le chant du « gloire à Dieu » ou de la préface ; Merci Seigneur !

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