Sainte Marie, Mère de Dieu – 1 janvier 2017

Dans Homélies

2017 ! Nous commençons une année nouvelle ! Plusieurs manières d’aborder cet événement selon notre tempérament, selon le regard que nous portons sur notre expérience ; on entend : « ça recommence, mais c’est toujours pareil, toujours autant de violences et de guerres, toujours des promesses de la part des politiques et rien ne change… » Une part de vérité peut-être, mais surtout des paroles qui feraient pleurer un régiment !

Heureusement, il existe d’autres paroles, par exemple celles que l’on échange un premier janvier et les jours qui suivent : « bonne année, bonne santé ! » ; d’autres paroles, qui nous tournent vers un avenir comme ces souhaits entendus dans notre 1ère lecture : « Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! Moi je les bénirai ! » ajoute Dieu.

Il y a des paroles qui font exister ce qu’elles disent. Tout dépend de la conviction avec lesquelles nous les exprimons. Notre histoire humaine ne tourne pas en rond ; pour le constater il faut souvent seulement regarder de quelle manière nous sommes acteurs pour les choses qui nous concernent et les fruits, qu’avec d’autres, nous produisons. « On recommence, on y arrivera, tu t’en sortiras, tu aboutiras ! », des paroles par lesquelles nous exprimons notre espoir, notre espérance.

C’est l’attitude constante de Dieu. Saint Paul l’explique bien dans la lettre qu’il adresse aux Galates, après qu’il ait envoyé des prophètes sans avoir toujours les résultats escomptés, « lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son fils Jésus, né d’une femme, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la loi, pour que nous soyons adoptés comme fils. » Dieu qui se dit « ensemble, on y arrivera ! » Il attend la plénitude des temps, c’est-à-dire : qu’il ait eu le temps de préparer les hommes d’un petit peuple à vivre une nouvelle étape. Nouvelle étape, passage d’une situation de soumission à la loi qui ne sauve pas, à la liberté de ceux qui ne sont plus esclaves mais fils, héritiers de Dieu à la suite du Fils, le Ressuscité.

Marie, au concile d’Ephèse en 431, l’Eglise t’a proclamée « Théotokos », mère de ton Fils, mère de Dieu. Le projet de Dieu s’est trouvé une fois de plus relancé et tu as dit ‘oui’. Père, qu’en cette nouvelle année nous sachions bien prendre conscience de tous ces « oui » que tu vas nous appeler à redire, à te redire.

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