6ème dimanche de Pâques – 22 mai 2022

Dans Homélies

 (Act.15,1-2.22-29 // Ap.Jn. 21, 10-14. 22-23// Jn.14, 23-29)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples, » c’est le début de l’évangile de ce dimanche, comme chaque fois que nous entendons proclamer les évangiles en lecture liturgique publique. « En ce temps là ! » Quel temps ? Le temps des hommes, le nôtre qui écoutons actuellement, un temps historique, oui, mais aussi le temps de Dieu, deux temps différents et qui sont à maintenir ensemble. Rappelons-nous la 2ème lettre de l’apôtre Pierre, il dit à la communauté : « pour le Seigneur, un seul jour est comme 1000 ans et 1000 ans comme un jour. » Nous sommes en deux univers de temps vécus en Jésus et les deux sont notre univers quand nous faisons à sa suite, le choix du baptême.
Qui a écrit cette parole de l’évangile de Dieu que nous entendons les dimanches ? Une réponse arrive de temps en temps, mais trop vite : « c’est Jésus ! » Et bien non, c’est Matthieu, Marc, Luc ou Jean. Et leur évangile donne des paroles de Jésus, de ceux qui ont vécu en relation avec lui, apôtres, disciples, passagers, sympathisants et opposants. Nous aimons revenir à certaines de ces paroles, à certains dialogues qui nous parlent, qui éclairent des situations, nous nous sentons concernés, comme si ce récit avait été écrit pour moi, pour nous. Beaucoup d’entre nous, à certains moments, font l’expérience de sortir de l’isolement quand ils pénètrent ce monde habité, de ceux dont Jésus a accepté la proximité et voulu se faire proche.
Coup de pouce pour vivre nos eucharisties, nos lectures bibliques, nos temps pénitentiels comme de vraies rencontres. Nous voilà entrainés par cette promesse de Jésus : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. » Et nous ? Simplement t’aimer, nous réconcilier ! C’est ton travail en nous, Esprit de Dieu, que de nous permettre de te reconnaitre venant dans les personnes les situations, les événements, nos rencontres.
Il y a ceux du passé dont nous découvrons qu’ils sont actuels : Charles de Foucauld, Pauline Jaricot, reconnus par l’Église comme saint et bienheureux, ceux appelés et ordonnés diacres ou prêtres comme Jean Peytout le mois prochain, ceux qui célèbrent leur mariage ou l’anniversaire de leur mariage, il y a des hommes et des femmes dont le témoignage nous rejoint comme le président de l’Ukraine, monsieur Zélensky et son opposant russe qui nous fait poser tellement de questions. Et tous ceux qui nous habitent parce qu’ils sont ton cœur de Père.
Donne-nous Seigneur de nous préparer à t‘accueillir, toi l’Esprit de Pentecôte.

Henri Moine, prêtre.

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