Accueillir les migrants – Solidarité Espérance
Textes proposés par la route Solidarité Espérance
« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » (Lévitique chapitre 19, verset 34).
« J’étais un étranger et vous m’avez accueilli » Matthieu chapitre25 verset 35
Extraits du Pape Jean Paul II dans son message pour la Journée Mondiale des Migrants 1996 :
« La situation d’irrégularité légale n’autorise pas à négliger la dignité du migrant, qui possède des droits inaliénables, qui ne peuvent être ni violés ni ignorés… Dans l’Eglise, nul n’est étranger et l’Eglise n’est étrangère à aucun homme ni à aucun lieu. En tant que sacrement d’unité, et donc signe et force de regroupement de tout le genre humain, l’Eglise est le lieu où les immigrés en situation illégale eux aussi sont reconnus et accueillis comme des frères. Les différents diocèses ont le devoir de se mobiliser pour que ces personnes, contraintes à vivre en dehors de la protection de la société civile, trouvent un sentiment de fraternité dans la communauté chrétienne. La solidarité est une prise de responsabilité à l’égard de ceux qui sont en difficulté. »
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« Pour le chrétien, le migrant n’est pas simplement un individu à respecter selon des normes fixées par la loi, mais une personne dont la présence l’interpelle et dont les besoins deviennent un engagement dont il est responsable. « Qu’as-tu fait de ton frère?» (cf. Jn 4, 9). La réponse ne doit pas être donnée dans les limites imposées par la loi, mais dans l’optique de la solidarité ».
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dans l’article 2241 du catéchisme de l’Eglise catholique : « Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine ».
Ce devoir d’accueillir ceux qui sont en quête de « ressources vitales » se fonde sur un principe essentiel de la doctrine sociale catholique, le principe de « destination universelle des biens », ainsi énoncé par le Concile Vatican II :
« Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon la règle de la justice, inséparable de la charité. … Tous les hommes ont le droit d’avoir une part suffisante de biens pour eux-mêmes et leur famille. » (Gaudium et spes 69.1)
Extraits du MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ 2018
[14 janvier 2018]
« Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer
les migrants et les réfugiés »
« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, Titulus Primus, I, 1er août 1952). Cette sollicitude doit s’exprimer concrètement à chaque étape de l’expérience migratoire : depuis le départ jusqu’au voyage, depuis l’arrivée jusqu’au retour. C’est une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous les croyants ainsi qu’avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, qui sont appelés à répondre aux nombreux défis posés par les migrations contemporaines, avec générosité, rapidité, sagesse et clairvoyance, chacun selon ses propres possibilités.
À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (Discours aux participants au Forum International ‘‘Migrations et paix’’, 21 février 2017).
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Extrait du MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA 106ème JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ 2020 [27 septembre 2020]
« Lors de la fuite en Égypte, l’Enfant Jésus fait l’expérience, avec ses parents, de la condition tragique de personne déplacée et de réfugié « caractérisée par la peur, l’incertitude, les désagréments (cf. Mt 2, 13-15.19-23). De nos jours, hélas, des millions de familles peuvent se reconnaître dans cette triste réalité. Presque chaque jour, la télévision et les journaux donnent des nouvelles de réfugiés qui fuient la faim, la guerre, d’autres graves dangers, à la recherche de la sécurité et d’une vie digne, pour eux-mêmes et pour leurs familles » (Angélus, 29 décembre 2013). En chacun d’eux, Jésus est présent, contraint de fuir pour se sauver, comme à l’époque d’Hérode. Sur leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, étranger et prisonnier, qui nous interpelle (cf. Mt 25, 31-46). Si nous le reconnaissons, c’est nous qui le remercierons d’avoir pu le rencontrer, l’aimer et le servir.
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Image : Baluchon, Chantal Fournier – Qitsune (https://qitsune.wordpress.com/tag/baluchon/)