Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre – Méditation de la veillée Pascale – 4 avril 2021

In Texte

Méditation de la veillée Pascale à partir du livre de la Génèse (1,1-2,2) entrecoupé d’extrait de l’encyclique Laudato’Si du Pape François (en rouge) et de prière de louange. (en bleu)

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit.» Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres «nuit». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.

« Comme jamais auparavant dans l’histoire, notre destin commun nous invite à chercher un nouveau commencement […] Faisons en sorte que notre époque soit reconnue dans l’histoire comme celle de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie, d’une ferme résolution d’atteindre la durabilité, de l’accélération de la lutte pour la justice et la paix et de l’heureuse célébration de la vie ».

 Loué sois tu Seigneur pour la capacité des scientifiques du Climat à s’entendre pour confronter leurs observations, leurs analyses, pour leur persévérance à susciter une prise de conscience mondiale des risques liés aux changements climatiques.

Et Dieu dit: «Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux.» Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament «ciel». Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le deuxième jour.

« L’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes, et par conséquent il est une condition pour l’exercice des autres droits humains »

Le 22/03 de chaque année, c’est la journée mondiale de l’eau : Loué Sois tu Seigneur, pour l’énergie déployée par tous ceux qui œuvrent pour permettre une amélioration de la qualité de l’eau, pour leur capacité a trouvé des moyens qui permettent de garantir à tous un accès à l’eau potable.

Et Dieu dit: «Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme.» Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme «terre», et il appela la masse des eaux «mer». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit: «Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et l’arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence.» Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le troisième jour.

« Le remplacement de la flore sauvage par des aires reboisées, qui généralement sont des mono-cultures, ne fait pas ordinairement l’objet d’une analyse adéquate. En effet, ce remplacement peut affecter gravement une biodiversité qui n’est pas hébergée par les nouvelles espèces qu’on implante. Les zones humides, qui sont transformées en terrain de culture, perdent aussi l’énorme biodiversité qu’elles accueillaient »

Des chênes centenaires vont permettre de rendre toute sa beauté au clocher de Notre Dame Paris.
Loué sois tu Seigneur, pour le travail des hommes et des femmes fait avec amour et respect, qui permet à d’autres hommes de faire renaitre de magnifiques œuvres d’art.

Et Dieu dit: «Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre.» Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires: le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le quatrième jour.

« Les récits de la création dans le livre de la Genèse contiennent, dans leur langage symbolique et narratif, de profonds enseignements sur l’existence humaine et sur sa réalité historique. Ces récits suggèrent que l’existence humaine repose sur trois relations fondamentales intimement liées : la relation avec Dieu, avec le prochain, et avec la terre. Selon la Bible, les trois relations vitales ont été rompues, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur de nous. Cette rupture est le péché »

Loué sois Tu Seigneur, pour toutes les actions de rédemption, de restauration de la dignité qui nous permettent de rétablir les liens avec nous même, avec ceux que nous rencontrons, avec notre environnement, avec Toi.

Et Dieu dit: «Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel.» Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre.» Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.

« Chaque créature possède sa bonté et sa perfection propres […] Les différentes créatures, voulues en leur être propre, reflètent, chacune à sa façon, un rayon de la sagesse et de la bonté infinies de Dieu. C’est pour cela que l’homme doit respecter la bonté propre de chaque créature pour éviter un usage désordonné des choses »

Loué sois tu Seigneur pour ceux qui prennent soin de cette nature et nous la font aimer : les agriculteurs qui la cultivent avec respect, les forestiers qui soignent et restaurent les forêts, les agents des parcs naturels qui la protègent, les jardiniers.

Et Dieu dit: «Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce.» Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit: «Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre.» Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.

« Notre propre corps nous met en relation directe avec l’environnement et avec les autres êtres vivants. L’acceptation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune ; tandis qu’une logique de domination sur son propre corps devient une logique, parfois subtile, de domination sur la création. Apprendre à recevoir son propre corps, à en prendre soin et à en respecter les significations, est essentiel pour une vraie écologie humaine ».

Loué sois tu Seigneur pour la Femme et l’Homme créés à ton image chacun unique dans ses fragilités et ses talents. Loué sois tu pour ce désir fou qui habite toute Femme et tout Homme de pouvoir aimer et d’être aimé.

Dieu les bénit et leur dit: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez- la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.» Dieu dit encore: «Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence: telle sera votre nourriture. Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte.» Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait: c’était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin: ce fut le sixième jour.

« Les textes bibliques nous invitent à “cultiver et garder” le jardin du monde (cf. Gn 2, 15). Alors que “cultiver” signifie labourer, défricher ou travailler, “garder” signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature »

Loué sois Tu Seigneur pour les initiatives de solidarité humaine qui se sont multipliées lors de cette crise liée à la pandémie actuelle

Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.

« Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats »

Loué sois tu pour les créations artistiques (musique, arts plastiques, …) pour la poésie. Elles permettent à chacun de s’arrêter pour s’émerveiller, méditer, partager cette beauté.

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