Homélie 1er dimanche de carême- 21 février 2021
Homélie Mc 1, 12-15
Avant la première lecture :
La Parole d’aujourd’hui nous donne de méditer sur l’alliance entre Dieu et l’humanité. Première alliance présentée aujourd’hui, celle fondée avec l’humanité à partir de Noé. Le mythe racontant l’histoire de Noé provient d’un mythe babylonien. Les auteurs de la Bible le reprennent en le modifiant sur une chose : le plus jamais ça de la violence. Une méditation sur Dieu et sur l’humanité. Dieu capable de tenir le plus jamais ça de la violence et de la destruction, une humanité fragile qui a besoin de cette alliance avec Dieu pour sortir de toute violence comme le donne à méditer si bien le psaume.
Avant la deuxième lecture de st Pierre
L’alliance en Jésus Christ. Comme dit à l’eucharistie, sacrement de l’alliance nouvelle et éternelle. Seul Jésus est capable de fonder cette alliance de salut entre Dieu et l’humanité. Cette alliance se base sur l’amour et le don que nous contemplons avec la mort et la résurrection du Christ. Un amour, un don qui nous engagent.
Homélie
Cette alliance entre Dieu et l’humanité par Jésus Christ dans le souffle de l’Esprit, elle se contemple à travers cette image du règne de Dieu dont parle si souvent Jésus. Un règne qui est une communion entre les hommes, entre Dieu et l’humanité, où les plus petits ont leur place, où le trône est une croix marquant le don et l’amour. Une alliance dans laquelle, l’humanité est libre de recevoir ce royaume et de participer à sa construction. Une alliance avec l’humanité en Jésus un homme et non pas avec des bêtes sauvages ou des anges. Cela donne à méditer sur notre vie, en alliance avec Dieu Qu’est ce qui peut nous empêcher de vivre cette alliance ? Pas facile, qui fait l’ange fait la bête ? C’est peut-être se prendre pour Dieu alors je n’ai pas besoin de lui, c’est peut-être chercher une perfection destructrice, incapable de reconnaître son péché, ses blessures nous tournant vers Dieu ? Et en même temps, nous sommes appelés à nous libérer de ce qui fait de nous des bêtes et non plus une humanité debout et responsable.
Damien, curé
Que signifie « bête sauvage » pour moi (un événement, une personne, moi-même, une action ou autre chose …?) Comment vous l’accueillez ? (en l’enfouissant, en ayant peur, avec simplicité, comme une occasion de changement, avec les bras ouverts, comme une pierre sur le chemin qu’on sait qu’on va dépasser…). Comment votre foi vous aide-t-elle à accueillir « la bête sauvage » ?
Alors nous proposons deux actions concrètes cette semaine. Prendre contact avec quelqu’un avec qui j’ai un différent, porté par l’amour de Dieu, je cherche comment nous accueillir, l’un l’autre, avec nos pauvretés et œuvrer pour une relation de paix. Et deuxièmement, j’accueille une mauvaise action que j’ai faite, par la prière, et demande un pardon de Dieu.
Awa, route accueil