1er dimanche de carême : Route Accueil du pôle Annoncer
Témoignages sur l’accueil dans nos vies :
Marlène :
L’accueil des paroissiens m’a fait du bien, le bien de vivre, d’échanger avec les autres à l’église. Je rends grâce à Dieu pour ça. Tous les jours je suis dans la joie de vivre, de prier, de lire la bible parce que j’ai une place reconnue dans l’église, parce que j’ai été appelée par Awa.
Amale :
J’étais une étrangère dans la communauté paroissiale, maintenant c’est moi qui accueille les paroissiens avec amour, chaleur et avec une attention spéciale pour ceux qui ne sont pas d’ici, de passage. C’est grâce à Damien qui m’a accueillie avec son amour qui m’a touchée.
Dominique :
Avant, accueillir c’était dire bonjour et j’étais une simple pratiquante, maintenant grâce à Damien, avec ma place en EAP, je me sens comme envoyée par mon église dans mon église. Je veux maintenant accueillir l’autre dans toute sa personne. Je suis maintenant une paroissienne et plus seulement une pratiquante.
Carole :
J’essaye d’accueillir l’autre dans ma vie avec le plus d’amour du Christ à travers moi. Comme le Christ nous l’a montré par sa vie donnée, j’accueille la personne que je rencontre, en m’attachant à l’écouter, à la connaître et la reconnaître. Ce n’est pas toujours facile car on peut être très différents ; mais ma foi m’aide à voir du beau en chacun, au-delà de ce qui peut irriter ou diviser.
Awa :
L’accueil, Je le vois aussi dans notre communauté par les fraternités qui se créent au fil du temps. Par l’envie d’être ensemble, même après la messe on a encore envie de discuter, de prendre des nouvelles de chacune et chacun et avec les personnes qui viennent pour la première fois, être attentifs à eux. Tous ce dynamisme, moi ça me porte, me nourrit et fortifie ma foi. Le Christ nous a dit : « aimez – vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Alors en accueillant, ou en étant accueilli c’est le Christ qu’on accueille et le Christ qui nous accueille.
Guillaume & Delphine : (groupe baptêmes)
Delphine et moi avons été accueillis dans la paroisse lors de la préparation du baptême de notre seconde fille. Peu à peu nous nous sommes intégrés aux paroissiens, prenant notre part de l’accueil par la suite en encadrant l’éveil à la foi, puis en préparant à présent des couples à la cérémonie de baptême de leurs enfants. Nous accueillons à notre tour ces familles parfois éloignées de la paroisse. C’est une mission qui nous permet de nous rendre utiles et d’approfondir notre foi.
Roger BUIREY (groupe funérailles)
Lorsque nous recevons des familles, nous sommes tout d’abord témoins d’humanité. Nous ne sommes certainement pas là pour juger ! Lors de la cérémonie, les assistants forment une assemblée provisoire dont le ciment est l’attachement au défunt et les liens qui unissent ceux qui restent. Leurs émotions traduisent leurs interrogations, leur désarroi. L’officiant témoigne de sa foi, suggère des démarches. Il aide aussi au processus de deuil. Le rituel nous y aide. Il faut enfin se souvenir que les familles ont demandé ce soutien de la communauté chrétienne, donc tout en respectant chacun, nous devons affirmer nos convictions dans l’espérance de la glorieuse résurrection.
Monique (groupe funérailles)
En temps ordinaire, nous accueillons la famille tels qu’elle est, et nous essayons d’être des témoins de la tendresse de Dieu en toute humilité. Les membres de la famille du défunt, ont besoin de parler, de se remémorer celui qu’ils pleurent. Il arrive parfois que les réponses des membres soient évasives, on devine alors, qu’il existe des problèmes, notre silence sera alors une forme de respect de leur vie privée. Le lien d’une personne avec Dieu, est mystérieux. Dieu seul scrute le fond de notre cœur. Il est parfois difficile d’expliquer ce qui parait inacceptable. Au cours de la célébration nous essayons de ne pas donner des réponses toutes faites, mais plutôt d’offrir quelques lumières de foi avec tout l’amour que nous recevons du Christ, et qui nous donne l’espérance d’une vie auprès de lui, en passant sur l’autre rive, où nous attend son amour.
A partir de l’Évangile du 1er dimanche de Carême (Mc 1, 12-15), l’équipe d’accueil nous interpelle sur les bêtes sauvages :
Que signifie « bête sauvage » pour moi (un événement, une personne, moi-même, une action ou autre chose …? ) Comment vous l’accueillez ? (En l’enfouissant, en ayant peur, avec simplicité, comme une occasion de changement, avec les bras ouverts, comme une pierre sur le chemin qu’on sait qu’on va dépasser…). Comment votre foi vous aide-t-elle à accueillir « la bête sauvage » ?
(Vous pouvez relire l’homélie)