Recollection – La crainte de Dieu, don de l’Esprit Saint

Recollection sur la crainte de Dieu 

Seigneur, je me remets en ta présence au nom du P, du F et SE. Prendre conscience de ta présence, dans ma fragilité, c’est déjà entrer dans la crainte de Dieu. Je ne crains pas une idole, je crains uniquement une réalité qui existe.

Refrain : Jésus le Christ lumière intérieure

Je m’installe, pour me remettre dans tes mains, je laisse le silence m’habiter. Si mes pensées, mes soucis m’envahissent, je répète simplement ton nom : Jésus, pour me remettre humblement dans tes mains, en creux, comme un pauvre à ton écoute, comme l’amoureux qui te désire. J’entre déjà par cette attitude, par cette disposition intérieure dans la crainte de Dieu.

Silence

Je fais attention à ma respiration, à mon inspiration, à mon expiration, à mon inspiration, à mon expiration. Au cœur de ce souffle apaisé, régulier, lors de mon inspiration, même si je ne sais pas encore très bien, ce qu’est la crainte de Dieu, je la demande à l’Esprit en inspirant, à l’expiration je le remercie. J’inspire en demandant à entrer dans la crainte de Dieu, j’expire en le remerciant pour ce que je perçois de Dieu au cœur de cette rencontre. Régulièrement au cours de cette prière chacun quand il le voudra reviendra à cette attention à sa respiration, à cette demande de la crainte, à cette action de grâce pour ce que Dieu est.

Refrain Mon âme se repose 32

Lecture du livre d’Isaïe au chapitre 11, verset 1

 Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur qui lui inspirera la crainte du Seigneur.

Seigneur je remarque que cette crainte du Seigneur est citée deux fois dans le livre d’Isaïe, comme don de l’Esprit. En priant les psaumes, comme une grande partie de l’Ancien testament, je perçois que la crainte de Dieu est souvent citée. Oui Seigneur donne nous de découvrir ce qu’est la crainte de Dieu, donne-nous d’en vivre, qu’elle puisse nous habiter tout au long de nos journées. Comme chaque don de l’Esprit Saint, osons demander au Seigneur la crainte de Dieu. Certains grands maitres spirituels, à la suite d’Isaïe, font de la crainte de Dieu un chemin indispensable pour connaître et entrer en relation avec ce Dieu auquel nous croyons.

Prenons le temps de découvrir à la lumière de l’évangile ce qu’est la crainte de Dieu.

Lecture de l’évangile de Jésus Christ selon st Luc au chapitre 5

Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

Avec Pierre, je découvre ce qu’est la crainte de Dieu. C’est cette attitude où il est complètement saisi, de tout son être, de toute son intelligence, de tout son cœur par ce qu’il perçoit du Christ à coté de lui. Avec Pierre, je découvre que la crainte n’est pas la peur. Elle est le respect de Dieu, comme souvent nous le disons. Mais ce respect n’est qu’une conséquence de ce que la crainte est plus fondamentalement. Elle est l’émerveillement face à Dieu, elle est perception au-delà même de mon intelligence, de mes émotions de l’immensité de Dieu. Elle me donne d’entrer, là où il n’y a plus de mot, dans la contemplation d’un Dieu créateur source de toute vie, dans la contemplation d’un Dieu qui me sauve, un Dieu sauveur.

Silence (3 mn) : guider le silence (Jean).

Je ferme les yeux. Je m’imagine, au bord du lac. Nous sommes le matin, mais il fait sans doute déjà chaud, et moi, Pierre, je suis au travail, non loin de cette foule qui écoute Jésus. J’essaie d’entrer dans les sentiments de Pierre. D’abord son épuisement et sa déception après la nuit de pêche infructueuse. Mais aussi sa résilience, lorsqu’il choisit de commencer sa journée en réparant ses filets.

Puis son étonnement quand Jésus lui demande de monter dans sa barque. Qui est cet homme qui attire les foules ? Pourquoi me demande-t-il ça à moi ? Ne voit-il pas que je suis occupé ? Comment peut-il s’intéresser à ce pauvre pécheur raté ?

J’entends les paroles de Jésus …. « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »… et la réponse de Pierre… « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »

Face à cette demande incongrue, j’éprouve, la surprise, l’agacement peut-être, mais aussi le sentiment étrange que cet homme est différent, si différent que j’en suis saisi, jusqu’à répondre lui à son incroyable demande.

Refrain : Kristus din ande 120

Face à ce que perçoit Pierre de Jésus, je comprends pourquoi Pierre tombe à genoux, pourquoi il demande au Seigneur de s’éloigner, percevant le décalage qu’il peut avoir avec Jésus. Cela rejoint la crainte de mourir dans l’Ancien Testament en voyant Dieu en face. Moïse doit masquer son visage au cœur même de cette rencontre de Dieu, au cœur même de ce décalage entre celui qui est puissance lumineuse, puissance de vie, puissance d’amour et l’être fragile que nous sommes. Pierre se sait fragile, se sait pécheur, il nous donne l’attitude de celui qui craint le Seigneur. Seigneur entrer dans la crainte de Dieu, c’est entrer dans un chemin d’humilité, c’est reconnaitre nos fragilités, notre péché, notre indispensable besoin, désir de ta présence, et de ta grâce.

Silence (3 mn) : guider le silence (Jean)

J’imagine la scène… L’euphorie de cette pêche inattendue… Le retour à terre, que dire à cet homme mystérieux par qui le miracle est arrivé. J’entre dans les sentiments de Pierre après cette pêche miraculeuse. Je m’arrête à cet effroi, cette sensation d’être saisi, sentiment d’indignité, sentiment indescriptible d’avoir vécu une expérience extraordinaire. Mais aussi, en entendant les mots de Jésus, d’être comme saisi par la puissance, mais aussi par l’extraordinaire humanité, l’absolue simplicité et transparence de cet homme.

Je m’arrête aux gestes de Pierre, qui tombe à genoux. Et à celui de Jésus, qui le regarde et le relève, si ce n’est physiquement, au moins intérieurement.

Je m’arrête aux Paroles de Pierre « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »  En un instant, Pierre fait l’expérience simultanée de la grandeur de Dieu et de sa petitesse.

Et aux paroles de Jésus : « sois sans crainte, désormais, ce sont des hommes que tu prendras ». Ces mots mystérieux, que veulent-ils dire ? Jésus sait-il bien qui il rend à son service ? J’éprouve la distance entre Pierre et Jésus, mais aussi la confiance de Jésus à son égard. Une confiance, une parole qui le sauve en le remettant debout et à sa suite.

Refrain Adoramus te christe 20

Avec Pierre, je perçois que la crainte de Dieu, s’associe à une grande confiance en Dieu. Une confiance dans sa Parole : « sur ta parole, je vais jeter les filets ». Saisi par la puissance de Dieu et par ma fragilité, j’entre par la crainte dans le mystère d’amour de Dieu. Un amour en acte qui me sauve, un amour qui se donne, un amour qui me saisit, qui me relève, qui me guide. Un amour qui n’est pas de la guimauve, tout flasque sans épaisseur, un amour qui n’est pas cui cui les petits oiseaux, dans les nuages. Un amour en lien avec une présence qui me donne d’être, qui me donne de vivre de sa Sagesse, de ses paroles de vie.

Silence

Refrain : Fiez-vous en lui 148

Continuons d’accueillir cette crainte de Dieu, en découvrant comment nous croyons qu’elle est en lien avec Dieu même. Si la crainte de Dieu se définit par le respect, l’émerveillement et la contemplation, nous croyons que c’est l’attitude même de Dieu envers nous. Ce n’est plus la crainte de l’humanité pour Dieu, c’est l’inverse, la crainte qui définit Dieu, la crainte de Dieu. Dieu dans un profond respect de l’humanité la laisse libre et responsable de ses actes et de sa foi. Dieu qui a une profonde admiration et espérance de son œuvre créé. Les juifs parlent de la création de l’homme dans le mouvement divin du Tsimtsoum. Un mouvement où Dieu se replie, se vide de lui-même pour laisser l’humanité apparaître. Prenons le temps de contempler Dieu…

Refrain : Tu sei sorgente viva 39

La crainte de l’humanité, cette fois-ci envers Dieu est comme une réponse à sa création par Dieu. La crainte exprime notre émerveillement et notre reconnaissance. Elle nous donne une attitude humble où nous sommes à notre juste place, sans nous prendre pour Dieu, au cœur de nos fragilités et de nos pauvretés. L’expérience spirituelle d’associer crainte et amour est probablement la plus forte avec Dieu. A partir de cette expérience il y a probablement quelque chose à vivre dans notre rapport à l’autre, dans notre rapport avec nous-même. Comment au cœur de cette expérience en Dieu, je suis dans cette attitude d’amour, d’émerveillement, de contemplation, de respect de l’autre et de moi-même me rappelant ce chant tout homme est une histoire sacrée.

Que tes œuvres sont belles,
que tes œuvres sont grandes !
Seigneur, Seigneur,
tu nous combles de joie !

1 – C’est Toi, le Dieu qui nous as faits,
qui nous as pétris de la terre!
Tout homme est une histoire sacrée :
L’homme est à l’image de Dieu.

2 – Ton amour nous a façonnés,
tirés du ventre de la terre.
Tout homme est une histoire sacrée :
L’homme est à l’image de Dieu.

Silence

Seigneur dans tes mains, je remets toutes mes peurs. Certaines angoisses sont en lien avec mes fragilités et mes difficultés à faire confiance. Certaines craintes sont légitimes. Avoir peur de ce qui mène à la mort et au mal, c’est plutôt bon. Accueillant ce don de la crainte de Dieu qui est d’un autre ordre, je perçois la puissance de ton Amour qui me sauve, j’entre dans une Espérance qui chasse toute peur. Au cœur même de cette crainte qui habite mon cœur qui me donne de contempler Seigneur, ta lumière, ton amour, je peux trouver le repos, ta paix, la confiance, ta tendresse et ta sagesse. Il y a un profond lien entre crainte de Dieu et vivre de cette sagesse dont Dieu veut nous faire don. Au cœur de cette crainte, je trouve la joie en traversant ou en étant convaincu que certaines souffrances seront traversées.

Refrain Ne crains pas

L’expérience de cette crainte de Dieu, me donne de vivre dans la paix et de sortir de toute violence. A partir de la barbarie de la croix, du serviteur souffrant outragé, la crainte de Dieu m’invite à rejoindre ceux qui souffrent, à ne pas rester dans ma bulle. Vers qui Seigneur aujourd’hui, tu m’envoies, tu me donnes d’être avec.

Silence

Seigneur, maintenant, je te dépose tout ce qui m’empêche de vivre de cette crainte de Dieu. Est-ce que les images et expériences que j’aies de toi (Dieu barbe à papa, tout mou, absent, ou au contraire père fouettard etc) m’empêchent d’entrer dans cet émerveillement, cette profonde reconnaissance, cette contemplation au-delà des mots ? Est-ce mes doutes, mes difficultés à te faire confiance, à m’offrir à toi et à me recevoir de toi ? Est-ce ma dureté de cœur, mes comportements violents, orgueilleux, auto-suffisants qui m’empêchent d’entrer dans la crainte de Dieu ? Est-ce que sont des peurs parfois justifiées, parfois à laisser de côté, est ce que sont des préoccupations parfois justifiées, parfois à laisser de côté qui m’empêchent d’entrer dans cette crainte de Dieu. Entrer dans cette crainte de Dieu, c’est tenter de la vivre pas à pas, c’est entrer en contemplation de ce que j’en perçois chez l’autre pour moi-même en vivre.

Silence

Refrain Exaudi orationem meam 141

Maintenant que nous avons mieux compris, ce que pouvait être la crainte de Dieu, accueillons quelques citations bibliques.

Psaume 111 : Alléluia ! Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !… Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas.

La crainte du Seigneur chasse toute peur, toute crainte primaire

Silence 30 s

Refrain 1mn 30 Heureux qui s’abandonne à toi 156

Psaume 113 : Notre Dieu, il est au ciel ; tout ce qu’il veut, il le fait. Leurs idoles : or et argent, ouvrages de mains humaines. Elles ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas, des narines et ne sentent pas. Leurs mains ne peuvent toucher, leurs pieds ne peuvent marcher, pas un son ne sort de leur gosier !… Vous qui le craignez, ayez foi dans le Seigneur : le secours, le bouclier, c’est lui !

Pas de crainte avec une idole qui n’existe pas, qui ne fait pas vivre.

Silence 30 s

Refrain 1mn 30 Voici Dieu qui vient à mon secours 142

Deutéronome 4,10 : Israël…le jour où tu étais debout en présence du Seigneur ton Dieu au mont Horeb, ce jour-là le Seigneur m’avait dit : « Rassemble le peuple auprès de moi, je leur ferai entendre mes paroles pour que, tout au long de leur vie sur la terre, ils apprennent à me craindre et qu’ils l’apprennent aussi à leurs fils. »

La crainte de Dieu s’apprend, se demande

Silence 30 s

Refrain 1mn 30 : Ô toi, au delà de tout,

Isaïe 33, 2-6 : Seigneur, fais-nous grâce : c’est toi que nous attendons ! Chaque matin, sois notre bras, notre salut aux jours de détresse. À la voix qui tonne, les peuples s’enfuient ; quand tu te lèves, les nations se dispersent. Votre butin s’entasse comme s’entassent des insectes ; c’est la ruée, une ruée de sauterelles. Le Seigneur domine, il habite les hauteurs ; il emplit Sion de droit et de justice : il sera la sécurité de tes jours. Sagesse et connaissance : des biens pour le salut ; la crainte du Seigneur : un trésor qu’il te donne.

La crainte comme un trésor qui me donne de vivre de sa justice et de sa sagesse et d’entrer dans son mystère de salut

Silence 30 s

Refrain 1mn 30 Christe lux mundi 125

En somme, si nous percevons comment Dieu s’adresse à nous de diverses manières comment nous allons à Lui par différents chemins, nous découvrons comment la crainte de Dieu est un de ces chemins spirituels. Certains en font la source et le somment du chemin en Dieu, comme quelque chose à désirer pour entrer et vivre du mystère de Dieu en nos vies. En faisant de la crainte de Dieu, la peur de Dieu, la peur d’un père fouettard, nous avons perdu cet accès à Dieu, ce don de la crainte de Dieu qui nous donne d’être saisi, par sa puissance d’amour, de salut, de justice, de vérité et de tendresse. Prenons quelques instants pour se dire et moi qu’est ce que je garde d’important sur cette expérience de la crainte de Dieu. Nous pourrons ensuite si nous le souhaitons partager en petite équipe ce que nous souhaitons.

Silence

Ceux qui le souhaitent peuvent se mettre en équipe, d’autres qui préfèrent prier en silence peuvent le faire. Quelques textes bibliques sont à votre disposition.

Moïse
La transfiguration
L’appel de Pierre
Les psaumes

Lecture de l’évangile de Jésus Christ selon st Luc au chapitre 5

Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

Quelques Psaumes

Psaume 111 : Alléluia ! Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !… Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas.

La crainte du Seigneur chasse toute peur, toute crainte primaire

Psaume 113 : Notre Dieu, il est au ciel ; tout ce qu’il veut, il le fait. Leurs idoles : or et argent, ouvrages de mains humaines. Elles ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas, des narines et ne sentent pas. Leurs mains ne peuvent toucher, leurs pieds ne peuvent marcher, pas un son ne sort de leur gosier !… Vous qui le craignez, ayez foi dans le Seigneur : le secours, le bouclier, c’est lui !

Pas de crainte avec une idole qui n’existe pas, qui ne fait pas vivre.

Psaume 85, verset 11 : Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche suivant ta vérité ; unifie mon cœur pour qu’il craigne ton nom.

Ce qui dans ma vie peut aider à entrer dans cette crainte de Dieu

 Deutéronome 4,10 : Israël…le jour où tu étais debout en présence du Seigneur ton Dieu au mont Horeb, ce jour-là le Seigneur m’avait dit : « Rassemble le peuple auprès de moi, je leur ferai entendre mes paroles pour que, tout au long de leur vie sur la terre, ils apprennent à me craindre et qu’ils l’apprennent aussi à leurs fils. »

La crainte de Dieu s’apprend, se demande

Isaïe 33, 2-6 : Seigneur, fais-nous grâce : c’est toi que nous attendons ! Chaque matin, sois notre bras, notre salut aux jours de détresse. À la voix qui tonne, les peuples s’enfuient ; quand tu te lèves, les nations se dispersent. Votre butin s’entasse comme s’entassent des insectes ; c’est la ruée, une ruée de sauterelles. Le Seigneur domine, il habite les hauteurs ; il emplit Sion de droit et de justice : il sera la sécurité de tes jours. Sagesse et connaissance : des biens pour le salut ; la crainte du Seigneur : un trésor qu’il te donne.

La crainte comme un trésor qui me donne de vivre de sa justice et de sa sagesse et d’entrer dans son mystère de salut

Exode 3, 1-7 : avec Moise, entrer dans l’expérience de la crainte de Dieu, de la grandeur et en même temps cette proximité avec Dieu qui nous connaît.

Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? »

Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » Et il déclara : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu.

Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances.

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