L’Épiphanie du Seigneur – 6 janvier 2018
Frères et sœurs que découvrons-nous dans cette fête de l’Épiphanie et dans cette Parole qui nous est adressée aujourd’hui ? Si nous mettons en comparaison cette fête de l’Épiphanie et la fête de Noël, nous remarquons que tous sont appelés à la rencontre de Jésus. Pauvres, exclus, en difficulté comme les bergers, savants, riches, rois ou étrangers comme les mages : tous appelés à nous mettre en chemin vers Jésus.
Qu’est-ce qui différencie les scribes et Hérode, des mages ? La connaissance des mages entraîne dans leur cœur : une foi, une confiance qui les appelle à se mettre en chemin, à quitter leurs pays, leurs certitudes, à se lancer au cœur de la nuit, à tâtonner, à chercher, à rencontrer des personnes mêmes malveillantes. Nous remarquons que ce chemin, ils le font à plusieurs, avec des personnes différentes.
Ce sera le thème de notre week-end pastoral des 19 et 20 janvier où toutes les personnes qui ont un engagement sur la paroisse quelque soit la taille de cet engagement, nous réfléchirons sur ce thème : comment et pourquoi notre spiritualité a une dimension communautaire ?
Sur ce chemin qui mène à Jésus il y aussi la lumière de cette étoile pour les mages. Cette lumière chacun pourra l’interpréter comme il le souhaite mais est-ce que cela ne pourrait pas être notre foi ? Est-ce que cela ne pourrait pas être Dieu lui-même qui veut éclairer notre route à travers sa présence dans nos vies, sa présence à travers les autres, dans nos temps de prière, dans l’accueil de sa Parole pour nous guider jusqu’à lui ?
J’aimerais vous faire part d’un cadeau spirituel de ma retraite à Tamié ces jours. Quelque chose de tout simple. Nous sommes invités à percevoir dans notre vie, cette lumière de Dieu pour voir à quoi elle nous appelle à faire et à être en Dieu. J’ai mieux compris cette phrase de Gilles quand il nous a parlé lors de cette soirée sur la prise en compte de nos pauvretés sur la communauté, il disait : « nous devons être des instruments de Dieu ». Être un instrument de Dieu, c’est peut-être percevoir ce qu’il est, son œuvre, sa présence et comment à partir de là je dois le laisser être en moi et le laisser agir en moi et avec d’autres. D’abord partir de Dieu, de la contemplation que je peux avoir de lui, pour comprendre ce que je dois faire et ce que je dois être.
Je vous souhaite tous d’être en chemin vers Jésus ensemble car ce chemin vers Jésus qui n’est jamais fini nous amène parfois à une rencontre plus certaine de sa présence qui comme nous le voyons avec les mages amène à prendre un autre chemin dans sa vie.