Sainte Famille 2018
2018 12 30 Sainte Famille, (1 Sam 1, 20-28 / 1 Jn. 3, 1-2. 21-24 / Lc 2, 41-52)
(Après la première lecture). Les lectures de la bible que nous entendons, sont parfois difficiles elles sont marquées par l’époque où les auteurs les ont été rédigées, et par leur culture qui, parce qu’ils étaient croyants, était marquée par la foi en Dieu ; ils s’exprimaient autrement et cela peut toujours nous surprendre : une mère qui dès l’enfance, consacre son fils à Dieu, au service du temple, c’est étonnant ! Nous-mêmes, pensons bien avoir des projets pour nos enfants, mais c’est avec le désir que chacun et tous découvrent et mûrissent leurs propres vocations. Pour Anne, habiter la maison du Seigneur, c’était ce qu’il y avait de mieux, puisqu’elle avait accueilli la naissance de son fils comme un don de Dieu. Il y a donc bien des manières de vivre, mais l’invitation nous est faite de les vivre, comme des habitants de la maisonnée du Seigneur. Heureux ceux qui vivent avec ce projet, c’est la béatitude que nous chantons avec le psaume.
(Après l’Evangile). Jean, l’apôtre, a reçu de sa fréquentation de Jésus un projet à offrir aux hommes : qu’ils deviennent par leur acceptation, ce qu’ils sont pour Dieu, ses enfants. C’est l’invitation à entrer dès maintenant dans une famille pour laquelle les hommes ont quelques indices et encore beaucoup d’inconnues ; mais ce que nous savons, dit saint Jean, c’est que nous serons semblables à ce Père-Dieu dont tout le monde peut s’approcher ; il faut pour cela simplement, mais ce n’est pas toujours simple, nous aimer les uns les autres, ce qui revient à dire être à l’écoute, et partager l’Esprit d’amour qui est la vie même de Dieu.
Alors la famille ? Cette période de fêtes que nous vivons aura permis à beaucoup que des liens se resserrent ou se rétablissent. Mais pas toujours ! Il y a souvent des pas à faire, de l’amour propre à mettre dans sa poche de part et d’autres. On voudrait que puisse se poursuivre la transmission des valeurs dont nous savons qu’elles sont notre richesse que nous pouvons consommer sans modération. La terre est notre bien à tous, conjointement. Ma responsabilité avec d’autres croyants est d’aimer et de faire aimer cette maison commune, cette famille commune, dont parle le pape François dans son encyclique, Laudato Si. C’est l’écologie intégrale humaine et sociale que les sciences humaines ont accueilli comme une nouveauté, une bonne nouvelle. Relisons dans l’encyclique le 4ème chapitre. Cette maison, cette famille commune a Dieu pour Père, c’est le mystère que Marie et Joseph ont mis du temps à pénétrer. Il a fallu à Marie de se trouver au pied de la Croix de Jésus, d’être ensuite avec les apôtres, accueillants l’Esprit de Pentecôte pour vivre de cette famille nouvelle
Que l’Esprit de nos familles soit celui que notre Père du ciel veut pour ses enfants.