21ème dimanche du Temps Ordinaire – 26 août 2018
Jn 6, 60-69
Frères et sœurs beaucoup des disciples de Jésus quand ils l’entendent dire dans l’évangile de la semaine dernière qu’il faille manger sa chair pour vivre de sa vie, de la vie éternelle trouvent cela trop rude.
Tout l’enjeu pour nous comme le rappelle l’évangile, c’est, est ce que nous croyons en lui ? Est-ce que nous croyons qu’il est le Saint de Dieu, Dieu né de Dieu, qu’il est notre Sauveur ?
En lien avec ce discours de Jésus sur le fait qu’il est le pain de nos vies et qui s’achève dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous avons vu la semaine dernière ce que représente cette hostie que nous recevons à l’Eucharistie, nous allons commenter ce jour cette phrases du concile: « l’Eucharistie comme la source et le sommet de toute la vie chrétienne ».
En fait c’est très marrant de voir que ce qui nous amène à la messe à l’eucharistie, à la communion et ce à quoi la messe, la communion nous envoie, nous engage c’est la même chose si je prends: l’accueil de la parole, le pardon et l’engagement.
Tout d’abord la parole pour que la messe soit source et sommet de notre vie. Jésus est pour nous la Parole du Père qui s’est fait chair. Lire, prier les textes de la messe dans sa semaine, seul, en couple, en famille permet déjà d’accueillir celui qui se donne dans la communion, cela rend aussi la messe beaucoup plus vivante et nourrissante. Après la messe je suis invité à continuer de lire, d’accueillir cette Parole car nous croyons que c’est par elle que Dieu s’adresse à nos cœurs, qu’il nous guide et nous nourrit.
Deuxième aspect de l’Eucharistie comme source et Sommet de notre vie le pardon dans l’Eucharistie. Nous offrons ce pain devenu le corps de Jésus qui se donne dans ce pain, qui se donne sur la croix pour manifester un amour qui nous sauve de tous nos lieux de mort de tous nos lieux de pêché. Percevoir à quel point nous sommes aimés dans ce salut, dans ce pardon, à quel point cela transforme nos vies, nous invite en amont et en aval de l’eucharistie, à vivre de ce pardon avec les autres, avec Dieu et avec soi même. Pourquoi ne pas recevoir plus souvent en nos vies le sacrement du pardon comme un lieu où je perçois cet amour de Dieu, manifesté dans l’Eucharistie, comme un lieu qui prépare mon cœur ou me réajuste à celui que je reçois dans la communion,
Troisième aspect de l’Eucharistie comme source et sommet de la vie chrétienne l’engagement. Ce pain est fruit de la terre, de tous engagements les uns pour les autres que nous offrons avec nos vies au cœur de l’offrande de Jésus dans l’eucharistie. Et puis, si cette communion, cette parole qui te nourrit ne fait sens que si elle t’engage dans des actes concrets d’amour avec Dieu les autres et toi-même.
Frères et sœurs, en amont et en aval de l’Eucharistie, nous devons nous poser la question : où en sommes-nous par rapport à l’accueil de la parole où en sommes-nous par rapport à la question du pardon et du sacrement du pardon où en sommes-nous dans nos engagements pour les autres pour Dieu ?
