Assomption – 15 août 2018
Mot d’accueil : Bienvenue pour cette fête de l’assomption. Vous le savez, Marie est toujours à désigner, à contempler dans ce qu’elle nous donne d’accueillir du Christ, dans ce qu’elle nous donne de méditer sur l’Eglise donc, nous baptisé. Elle n’est jamais à contempler uniquement pour elle-même.
Cette fête de l’Assomption de Marie, renvoie donc à la résurrection du Christ à laquelle Marie est associée en cette fête de l’assomption de manière toute particulière. Celle qui est présentée comme la nouvelle Eve mettant au monde le Christ sauveur de l’humanité, ne pouvait dégénérer dans la mort. Elle nous donne de contempler cette résurrection à laquelle nous sommes déjà associes, à cette résurrection à laquelle nous sommes appelés, en tous cas fondement pour aujourd’hui de notre Espérance.
Introduction aux lectures : Cette première lecture est tirée de l’Apocalypse. Le récit apocalyptique est un type de discours présent dans la Bible, déjà dans l’ancien testament notamment dans le livre de Daniel, présent dans les évangiles au moment de la description de la fin des temps. C’est un type de récit qui permet une magnifique méditation car à travers son langage il ouvre à de multiples interprétations qui donne d’entrer dans le mystère de Dieu, de la Résurrection. Le livre de l’Apocalypse est très en lien avec tout l’Ancien Testament et les évangiles. Ces mots s’ouvrit, apparut au début de la lecture font référence à la résurrection du Christ. Derrière cette figure de la femme, de Marie est associé tout Israël présenté par l’arche de l’alliance, les douze étoiles, vous avez Eve, vous avez l’Eglise. L’enfantement à la vie fait référence à la naissance du Christ avec tous ces engendrements de l’Ancien Testament et avec toutes ces naissances en nos vies. Puis vous avez cette magnifique méditation du combat entre la mort et la vie, entre tout ce qui est puissance du mal et puissance d’amour en nos vies. Cette méditation se poursuivra dans la lecture de St Paul aux Corinthiens. Un combat que nous savons gagné par l’Amour de Dieu et cela fonde notre Espérance pour aujourd’hui dans tous ces petits combats que nous avons à mener pour plus de vie et d’amour.
Le psaume manifeste je crois un deuxième aspect de cette fête de l’assomption. Si nous sommes associés à la résurrection de Jésus pour vivre un lien d’amour avec lui et tout homme et toute femme, c’est parce qu’il souhaite cette relation d’amour avec nous, comme un époux avec sa fiancé. Le psaume évoque Israël et Jérusalem présenté, comme épouse, pour nous chrétiens nous y voyons une figure de l’Eglise et de l’humanité. En cette fête de l’assomption, Marie, est accueillie auprès du Père comme cette épouse, Marie figure de l’Eglise, des baptisés appelés à cette relation d’épousailles avec Dieu, à cette relation d’épousailles avec toute l’humanité à l’exemple de Dieu, amoureux de l’humanité.
Evangile : Annonciation : tu as trouvé grâce auprès de Dieu, je suis la servante du Seigneur… Visitation : la mère de mon seigneur, mon ame exalte le seigneur. La Nativité : Marie qui médite dans son cœur Canna : faites tout ce qu’il vous dira. Ma mère, mes frères et sœurs sont ceux qui font la volonté de mon Père. Marie au pied de la croix, Marie avec les disciples à la Pentecôte.
