Ascension du Seigneur – 10 mai 2018

Dans Homélies

Mc 16, 15-20

Mardi soir, le partage d’évangile a été passionné autour de ces mots « Proclamez l’Évangile à toute la Création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné ». Pour poursuivre la discussion, j’aimerais m’appuyer sur un des textes les plus importants pour nous chrétiens, en dehors de la Bible, le Concile Vatican II. « Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le concile enseigne que cette Eglise en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Eglise et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême… Et plus loin, le concile par rapport aux non chrétien, après des mots très forts et respectueux des juifs et des musulmans dit à propos des non-croyants « Dieu, veut comme Sauveur, que tous les hommes soient sauvés. En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel ».

En conséquence pour nous nous baptisés, ayons conscience de ce bonheur de connaître ce Dieu Père, Fils et Saint Esprit, cette joie d’être sauvé par lui, cette paix de partager notre vie avec lui. Tout cela nous engage, nous responsabilise à nous abandonner en lui, à alimenter notre vie en Dieu dans la prière, les sacrements, la lecture de la Parole et l’amour de l’autre. La foi nous donne une espérance qui n’a pas d’égale. L’espérance chrétienne, n’est pas d’attendre quelque chose. Elle s’appuie sur un don déjà réalisé en Jésus. Le don de sa vie pour que nous en vivions. Pour nous, l’après la mort est une poursuite plus ample de ce qui est déjà vécu ici en nos vies.

Par rapport aux non-croyants qu’est ce que signifie dans le texte qu’ils sont condamnés. Ils sont condamnés à l’enfer ? Je ne crois pas. Ils sont condamnés, en cette vie, en se fermant la porte à cette relation à Dieu qui ouvre à tant de belles choses comme nous l’avons vu. A leur mort, comment Dieu s’y prend ? Nous verrons, c’est son secret. Ayons confiance dans sa miséricorde que nous expérimentons nous-mêmes. Notre responsabilité, à nous croyants, n’est ce pas de les confier à notre prière pour qu’ils découvrent la joie de cette relation à Dieu, que notre vie par ses paroles et par ses actes soient un témoignage de cette foi qui nous fait vivre.

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