Tous les Saints – 1 novembre 2017
Apoc. 7, 2-4. 9-14 / 1 Jn. 3, 1-3 / Mt. 5, 1-12a
Une fête à faire rêver ! Tous rassemblés ! Dans un premier temps des milliers de milliers de toutes les tribus d‘Israël, ensemble ! Et puis, après cela, une foule immense que personne ne peut dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langues. Personne n’est oublié ! Ils ont traversé la grande épreuve, et pour saint Jean, à son époque, la grande épreuve, cela évoquait tous ceux qui avaient résisté à l’empereur qu’il fallait honorer comme un Dieu, sinon c’était la mort. Et bien ceux-là sont debout devant l’Agneau pascal et le trône de Dieu. Toutes nos épreuves vécues avec courage, avec la foi que la vie sera toujours plus forte, sont dans le dynamisme du Christ, l’Agneau pascal, mort, et entré dans la vie nouvelle de ressuscité.
Quel beau geste quand nous pouvons le faire, que celui d’aller fleurir la tombe de ceux qui nous ont quittés. Nous exprimons ainsi notre foi et notre espérance ; comme si nous recouvrions leur mort d’un habit qui proclame la vie plus forte, au-delà de nos yeux ; comme si affirmions la rencontre espérée et heureuse pour eux, avec le Dieu Père, tout Amour, source de toutes réconciliations.
Bien heureux sommes-nous, si nous savons évoquer le souvenir de nos morts en les considérant comme des vivants, dans la lumière, près de Dieu.
Bienheureux si nous essayons d’être en cette lumière en mettant en accord nos pensées, nos paroles et nos actes.
Bienheureux, si nous savons nous arrêter devant tous les gestes qui rapprochent, qui respectent, qui pardonnent et réconcilient, ils ont la bonne odeur de Dieu.
Marchons vers l’unité, et la fraternité dans nos familles, entre les peuples, entre les religions, et réjouissons-nous de vivre comme les enfants de Dieu : gloire à toi, notre Dieu, sagesse, puissance et force pour toi, qui nous as révélé ta présence bienveillante, parmi nous.
PS : Les quatre Vivants dont nous parle le livre de l’apocalypse évoquent les animaux ailés qui tiraient le char dans la vision d’Ezéchiel (1, 1-14). Les Pères de l’Eglise des premiers siècles y ont vu l’emblème des quatre évangélistes avec les premiers mots de leur évangile :
- Le Verbe de Dieu s’est incarné, Mathieu, (l’Homme).
- Il a été tenté dans le désert, Marc, (Le Lion).
- Zacharie, le prêtre qui sacrifie dans le temple, Luc, (le Taureau).
- Le Verbe venu du ciel et qui y retourne, Jean, (l’Aigle)