28ème dimanche du Temps Ordinaire – 15 octobre 2017
Mt 22, 1-14
Frères et sœurs en cette fête des 90 ans de la Sainte Famille et de l’accueil des catéchumènes, je veux encore remercier ceux avec qui nous avons partagé sur cette parole ce mardi pour préparer notre cœur à ce dimanche. Vous m’avez donné de prendre conscience de ce qui pouvait être étonnant dans cette Parole. Elle met en évidence deux séquences et nous pouvons nous poser la question : qu’est-ce qui différencie les premiers invités des deuxièmes ? Vous l’avez remarqué parmi les deuxièmes qui entrent aux noces, il y a des bons et des mauvais alors que peut différencier les premiers invités des deuxièmes ? Les premiers n’auraient-ils pas faim, n’auraient-ils pas soif du pain de vie, du vin de l’Alliance nouvelle et éternelle ? Et comme dit le dicton, personne ne peut forcer quelqu’un à boire, même pas Dieu. Les premiers invités n’ont pas perçu l’importance de cette noce, ils ont mieux à faire ou ils ont trop de soucis. Cela ne les fait pas vibrer et ne les nourrit pas. Il ne s’agit pas d’être parfait mais de décider de se mettre en route et de se convertir progressivement. La question n’est pas d’être sur de sa foi mais d’accepter ses doutes et de se mettre en quête. L’enjeu est de creuser ce désir de l’époux, de l’agneau dont parle l’Apocalypse que nous célébrons à chaque Eucharistie où il verse son sang pour la multitude.
Mireille, mardi disait qu’il n’est pas facile d’accepter de se laisser déplacer. Aujourd’hui qui dans ma vie qui est un serviteur, un prophète, la Voix du Christ qui vient m’interpeller sur l’importance et la joie de ces noces ? Pour qui suis-je ce prophète et la voix du Christ ?
Deuxième interpellation mardi, Raymond qui met en évidence que dans ce texte le mot serviteur est extrêmement important. Derrière l’image de ces serviteurs, il y a tous ces prophètes qui sont venus annoncer cette alliance de Dieu et des hommes. Il y a bien sur le Christ qui est pour nous la figure du serviteur. Comment dans cette année diaconale pour notre ensemble paroissial, nous pouvons percevoir à quel point le Christ est celui qui se met à nos genoux et qui se fait le serviteur du Père. A quel point Jésus nous appelle à être des serviteurs de sa Parole et de son Amour pour l’humanité. Comment chacun dans ses groupes ou dans ses routes de notre projet pastoral : peux prendre le temps de s’arrêter pour se dire comment sommes-nous serviteurs ? Je crois que c’est ce que nous fêtons à travers cette fête des 90 ans de la Sainte Famille, pour rendre grâce comment depuis tout ce temps des chrétiens se sont mis au service de tant d’hommes et de femmes de ce quartier parce qu’ils ont perçu à quel point le Christ faisait de nous des serviteurs, par ce qu’ils ont perçu à quel point cet amour de Dieu en Jésus était une bonne nouvelle pour chacun.