29ème dimanche du Temps Ordinaire – 22 octobre 2017
Is. 45, 1.4-6 / 1 Thess. 1 -5 / Mt. 22, 15 – 21
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ; cette parole de Jésus nous renvoie à la relation que nous devons avoir avec Dieu et avec la société et le monde. C’est bien de pouvoir être ainsi interpelé en ce dimanche qui clôture la semaine missionnaire mondiale.
Au cours de cette semaine, il y a eu un autre événement, mardi, place de la République à Lyon, un bon nombre d’associations laïques et chrétiennes avaient leur stand à l’occasion de la 30ème journée mondiale du refus de la misère. C’était il y a 30 ans l’initiative du père Wresinski avec d’ATD ¼ monde qui avait réuni 100 000 personnes au Trocadéro à Paris. Initiative qui se perpétue chaque année partout en France, pour dire que la pauvreté et la misère ce ne sont pas une fatalité ; la misère est une violation des droits de l’homme ; la refuser, c’est vouloir que personne ne soit laissé de côté dans tous les programmes d’action et dans les comportements individuels.
Ne pas avoir peur des pauvres, ne pas être habité par la culpabilité parce qu’on ne peut pas faire davantage. Nous engager déjà en donnant un bon regard, qui crée un petit lien, qui nous sort de la peur ; bon regard plein d’affection que nous rendent par exemple les réfugiés, de N.D. de l’Espérance.
Semaine missionnaire mondiale. Etre chrétien c’est être missionnaire. Ce mot « missionnaire » peut nous faire peur ; les plus anciens, nous avons des représentations de styles de vie de missionnaires qui partaient et partent encore dans les pays lointains. On ne se rappelle plus qu’en 1943 l’abbé Godin avait écrit un livre intitulé « France, pays de mission ? » livre qui avait contribué à ouvrir les esprits, pour ne pas lier la mission à des initiatives lointaines de quelques religieux mais bien à notre identité de baptisés.
La mission se vit déjà ici comme l’a affirmé le concile Vatican II ; en nous laissant interpeler par les questions du monde, les questions de notre entourage, les questions portées par les médias, par les lectures que nous faisons de nos revues et abonnements.
La mission ici ! Paul dans sa lettre aux Thessaloniciens, remercie Dieu en se souvenant de leur foi active, de leur charité qui se donne de la peine, de leur espérance qui tient bon, enracinée en J.C., en présence de Dieu notre Père.
L’Evangile, bonne Nouvelle pour tous, n’est-il pas en nous, puissance et action de l’Esprit Saint ?